Le bilan d'une explosion due au gaz dans un immeuble d'habitation dans l'Oural russe, qui s'est partiellement effondré le 31 décembre 2018, s'alourdissait mercredi 3 janvier 2019 en passant à 28 morts, alors que les secouristes continuaient de fouiller les décombres dans un froid glacial. Les corps sans vie de 28 personnes, dont quatre enfants, ont été retrouvés, selon un bilan établi par le ministère russe des Situations d'urgence à 18H45 GMT+ 1. Six personnes, dont deux enfants, ont pu être sauvées et on était toujours sans nouvelles de 13 autres personnes. « Les recherches se poursuivent 24 heures sur 24 », a souligné le ministère dans un communiqué, en précisant qu'environ un millier de secouristes étaient déployés sur les lieux. Une partie d'un immeuble de neuf étages s'est effondrée dans l'explosion survenue tôt lundi à Magnitogorsk, une ville industrielle de la région de Tchéliabinsk, à quelque 1.700 km à l'est de Moscou, dans les montagnes de l'Oural. Près de 1.100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton de 35 appartements construit en 1973, à l'époque soviétique. Les secouristes, qui travaillent par un froid glacial ayant atteint -27°C, ont dégagé mardi des gravats un bébé vivant. Des images télévisées l'ont montré sur un lit d'hôpital, veillé par sa mère en larmes. Des responsables de la santé à Moscou ont indiqué qu'il était dans un état grave mais stable, souffrant d'engelures ainsi que d'un traumatisme crânien et de plusieurs fractures.