A l'occasion du 19e anniversaire de la fête du Trône, le Souverain a insisté sur plusieurs points qui visent à améliorer la situation sociale du pays. Dans cette optique, le Roi Mohammed VI invite le gouvernement et tous les acteurs concernés, a mener« une restructuration globale et profonde des programmes et des politiques nationales d'appui et de protection sociale et à soumettre des propositions portant sur leurs modalités d'évaluation ». Un ensemble de « mesures sociales intermédiaires » sont attendues par le Souverain engageant le gouvernement à les amorcer dans les plus brefs délais et à le tenir informé périodiquement de leur état d'avancement. Précisant plus en détail sa vision et sa pensée autour de l'amélioration de la situation sociale du pays, le Roi a insisté sur quatre mesures essentielles qui garantiront un impact direct et palpable dans les domaines de l'éducation, le développement humain, la santé et le dialogue social. Dans le domaine de l'éducation, le Souverain a appelé à alléger les charges supportées par les familles et de les soutenir pour que leurs enfants puissent poursuivre leurs études et mener à terme leur formation. La mise en œuvre de cette première mesure passe notamment par le programme « Tayssir ». La troisième phase de l'Initiative nationale du Développement humain est quant à elle, appelée à être lancée et ce, en consolidant ses acquis et en recentrant ses programmes sur le développement du capital humain, la promotion de la condition des générations montantes, l'appui aux catégories en situation difficile, et via le lancement une nouvelle génération d'initiatives génératrices de revenus et d'emplois. La troisième urgence mise en exergue par le Souverain s'apparente aux déficiences liées à la couverture médicale Ramed, appelant à l'occasion de redresser les anomalies qui entachent l'exécution du Programme de couverture médicale. Faisant le constat d'inégalités criantes et une faible gestion dans le domaine de la santé, le Roi a également appelé à une refonte en profondeur du système national de santé. Enfin, l'aboutissement du dialogue social est l'une des préoccupations majeures du Souverain. « Le dialogue social est un devoir et une nécessité » rappelle-t-il aux membres du gouvernement. Poursuivant qu'il « convient de l'instaurer et de le maintenir dans la durée et sans aucune interruption. Et Je lui dis également qu'il doit rencontrer régulièrement les syndicats et communiquer constamment avec eux, indépendamment de l'issue éventuelle de ce dialogue ».