Le réalisateur marocain a dévoilé lors du dernier festival du film de Marrakech le trailer de son 3e opus : Burnout en co-production avec ICIFLIX. Après Casengra et Zéro, Lakhmari sort une fresque plus optimiste de la ville blanche et s'attaque aux inégalités sociales. Un film choral avec son acteur fétiche Anas El Baz, la fraîche Morjana Alaoui habituée à la caméra de Leila Marrakechi, la douce Sarah Perles, l'humoriste Mohamed Khyari, l'incroyable Karim Saidi et la sulfureuse Fatima Ezzahra El Jaouhari. Burn out dont la sortie est prévue courant 2017 est un film patchwork sur l'amour mais aussi sur les disparités entre les classes sociales, « les pauvres qui haient les riches et les riches qui méprisent les pauvres ». Un monde où les deux ne se rencontrent jamais et que seul l'amour peut sauver. « Casablanca c'est mon petit Maroc, c'est ma métropole, c'est mon New York. Elle me permet de faire mes films, ces films noirs qui me caractérisent. Casablanca me fascine, me fait peur » confie le réalisateur. Bien que misérables, les personnages de Lakhmari affichent un optimisme réconfortant. A l'image du jeune cireur de chaussures, Ayoub, 13 ans, qui rêve d ́acheter une prothèse pour la jambe de sa mère handicapée ou du chef d'entreprise, Jad qui semble tout avoir dans la vie mais qui reste prisonnier de son passé avec son défunt père. « Burn-Out » crée admirablement des situations inattendues où les chemins des personnages se croisent et c'est dans ces confrontations que nous sont montrées leur humanité et leur inhumanité, leurs joies et leurs douleurs, leurs affinités et leurs ruptures.