logement Le Groupe Al Omrane, en accord avec les décisions prises lors des conseils d'administrations des ses filiales, a procédé à une vaste opération de réorganisation, revisitant entièrement son organigramme. La gestion au niveau central et le développement stratégique du Groupe Al Omrane relèvent de la Holding d'Aménagement Al Omrane, née de la fusion des sociétés ANHI, SNEC et Attacharouk, et de la refonte des Opérateurs Publics de l'Habitat. Ces établissements, au profit d'une meilleure coordination et d'une plus grande productivité, avaient cédé la place à la Holding, créée pour répondre à la nouvelle politique gouvernementale en matière d'habitat. A la création d'Al Omrane, les ERAC (Etablissements régionaux d'aménagement et de construction) se sont transformés en sociétés anonymes, donnant naissance aux filiales régionales Al Omrane Agadir, Casablanca, Fès, Marrakech, Meknès, Oujda et Rabat. Mais au fur et à mesure de l'accompagnement du programme national d'éradication de l'habitat insalubre et de la création de logements sociaux, Al Omrane a créé de nouvelles filiales. C'est ainsi que sont nées les sociétés d'aménagement Al Boughaz établie à Tanger pour accompagner le développement de Tanger-Med, Al Janoub pour accompagner le développement de Laâyoune, ou Béni Mellal pour répondre aux besoins d'aménagement urbain des régions de Tadla-Azilal et de Chaouia-Ouardigha. D'autres filiales ont été créées pour la mise en œuvre et la gestion des villes nouvelles de Tamesna, près de Rabat et de Tamansourt, aux portes de Marrakech. Issues de la lutte de la Holding pour le droit au logement, les filiales se sont démultipliées, ce qui a conduit le Groupe à un organigramme dichotomique possédant dans la même région plusieurs filiales. L'une issue des ERAC, l'autre d'une ville nouvelle et /ou d'un pôle urbain. Or bien que le fait de créer des filiales dédiées, spécialisées, mène à plus d'efficacité, la démultiplication des filiales, et notamment des responsables de ces filiales, peut s'avérer inefficace et provoquer un manque de cohésion… L'information avait donc généralement tendance à remonter vers la maison mère pour la coordination, ce qui ne pouvait qu'alourdir les procédures et allonger les temps de réponse et de prises de décisions. C'est dans une optique de synergie groupe, ou plus précisément de synergie filiales, que le Groupe Al Omrane a complètement revisité son organigramme. De nouveaux présidents, directeurs généraux et directeurs généraux délégués ont été nommés dans chacune des filiales afin d'élargir leur mode de gouvernance réunie. Issus de la promotion interne ou suite à une permutation, chaque nouveau président en poste aura pour mission de superviser à la fois la filiale régionale dont la gestion lui aura été confiée, mais également la société d'aménagement de la ville nouvelle du chef-lieu de la région. Le président d'Al Omrane Marrakech sera dorénavant également le président de Tamansourt et celui de Rabat supervisera également la ville nouvelle de Tamesna, et ainsi de suite. Une manière pour le Groupe de gagner en synergie, tout en permettant un plus grand niveau de décentralisation. Une organisation dictée par l'impératif de mettre les bouchées doubles pour atteindre l'objectif d'un Maroc sans bidonvilles, en 2010.