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Entretien : «Je pense que pour pouvoir relancer le marché boursier marocain il faut une introduction significative».
Publié dans L'observateur du Maroc le 21 - 01 - 2010


Entretien réalisé par f-z jdily
L’Observateur du Maroc. Comment se porte aujourd’hui le marché boursier marocain? Karim Hajji. En 2009, la bourse de Casablanca a connu une année difficile suite à la crise financière qui a commencé en 2008. Nous avons passé une année en demi-teinte avec des volumes qui s’inscrivent en baisse par rapport à l’année 2008, même si en termes de prix la baisse n’a pas été aussi marquée. Elle a été de 6% sur l’exercice 2009, mais en termes de volume elle a été de moitié.
Pourtant, au lendemain de la crise mondiale, différents responsables ont affirmé que la place boursière est à l’abri de la crise. Laissez-moi d’abord rappeler le contexte. L’année 2008 était une année extrêmement chahutée au niveau international où les corrections sur les principales places étaient de l’ordre de 25 à 60%, voire même à 80% pour l’Islande. Dans ce contexte, la place de Casablanca a eu une très bonne performance en 2008 et même sur deux années glissantes (2008 et 2009). Malgré la baisse de 6% en 2009, nous sommes en meilleure posture que la plupart des bourses, voire même les bourses les plus développées et qui ont connu une excellente performance en 2009 après une forte baisse en 2008. Je donne un exemple : Quand vous enregistrez une baisse de 50% de l’indice au cours de l’année 2008, même si vous réalisez plus de 50% depuis le début de l’année 2009, au cours de cette même année cela fait toujours -25%. Je rappelle que la bourse de Casablanca est globalement à -20% de baisse sur les deux dernières années. C’est une performance sur deux ans, meilleure que celle affichée par des places comparables comme le Caire. Je rappelle que celle-ci a connu une baisse de 58% en 2008, suivie d’une hausse en 2009. Cela fait une baisse de plus de 20% sur les deux années. Il faut donc relativiser les choses. Certes, l’année n’a pas été facile et elle ne l’a été pour personne, mais la place de Casablanca résiste assez bien dans un contexte difficile.
La place boursière est jugée comme un instrument qui est loin de jouer véritablement son rôle de mobilisateur de l’épargne nationale. Dans quelle mesure cette assertion est vraie ? La bourse pourrait jouer un rôle beaucoup plus important dans la mobilisation de l’épargne à long terme dans notre pays. Il est vrai que nos marchés financiers se sont bien développés depuis la grande réforme de 1993, mais il nous reste pas mal de chemin à parcourir pour atteindre le niveau des intermédiations financières que connaissent les places les plus développées. Je cite quelques chiffres : En Europe ou aux Etats Unis, les places financières assurent près de 80 à 85% du financement de l’économie. Au Maroc, c’est le système bancaire qui assure ce pourcentage de financement. Nous avons donc pas mal de chemin à parcourir. On doit consentir des efforts à la fois au niveau de l’offre de papier, c'est-à-dire avoir plus d’introductions en bourse, et au niveau de la demande. Il faut que nous ayons des actions de proximité avec les investisseurs.
L’objectif des autorités en 2008 était d’introduire 100 PME en bourse. Aujourd’hui, nous en sommes encore loin. Pourquoi ? L’objectif était plutôt d’introduire 75 entreprises et on a parlé de 150 sociétés cotées à l’horizon 2015. Au fait, s’il s’agit d’introduire 75 entreprises, soit à peu près une douzaine par an, en 2009, il n’y a pas eu d’introduction parce que la conjoncture n’était pas favorable. Les entreprises avaient peur d’essuyer un échec et leurs conseillers ne leur ont pas recommandé de s’introduire en bourse. Je pense que pour pouvoir relancer le marché boursier marocain il faut une introduction significative, ou bien une société privée d’importance ou bien une privatisation.


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