Bonne nouvelle pour les enseignants marocains. La fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l'éducation-formation annonce une revalorisation de son dispositif destiné à faciliter l'accès à la propriété pour la famille de l'éducation. Les adhérents éligibles, qui ne possèdent pas encore de logement principal et n'ont jamais profité des dispositifs « FOGALEF » ou « IMTILAK », pourront désormais emprunter jusqu'à 200.000 dirhams à taux 0%, contre 150.000 dirhams auparavant. Ce prêt, remboursable sur une durée maximale de 15 ans, s'accompagne également de la possibilité de souscrire un crédit complémentaire conventionné. Quatre mécanismes proposés Lancé en 2019 dans le cadre du plan d'action décennal 2018-2028, le programme « IMTILAK » repose sur quatre mécanismes de financement adaptés aux besoins variés des enseignants : * Mécanisme 1 : un prêt subventionné de 300.000 dirhams avec une réduction de deux points sur le taux d'intérêt, remboursable sur 25 ans, et un crédit complémentaire optionnel. * Mécanisme 2 : le prêt à taux 0%, désormais plafonné à 200.000 dirhams. * Mécanisme 3 : un crédit conventionné assorti d'une subvention forfaitaire de 40.000 dirhams, remboursable sur 25 ans. * Mécanisme 4 : Mourabaha : un financement participatif couplé à une subvention de 40.000 dirhams, également remboursable sur 25 ans. Ce dispositif vise à soutenir 100.000 bénéficiaires d'ici 2028. À ce jour, la Fondation a atteint 42% de son objectif, avec 42.089 enseignants ayant déjà profité de ces aides au logement à fin novembre 2024. Financement conventionnel plébiscité Depuis son lancement, le programme « IMTILAK » a mobilisé un investissement conséquent : la Fondation a déboursé près de 2,5 milliards de dirhams à fin novembre 2024. Parmi les quatre options, le financement conventionnel reste le choix privilégié des adhérents, représentant 75% des bénéficiaires, contre 25% pour le financement participatif Mourabaha. Les statistiques révèlent également que 80% des demandes concernent l'achat d'un logement, tandis que 20% visent l'acquisition de terrains ou la construction de maisons individuelles.