"Le nombre élevé de meurtres, d'enlèvements pour rançons, d'assassinats et de vols est le résultat de décennies de pauvreté, d'injustice économique pour les Noirs et de ségrégation sociale», a déclaré M. Zuma, en s'adressant aux partisans du parti au stade Moses Mabhida de Durban. Il a, à cet égard, assuré que son parti s'engage à rendre au peuple sa liberté économique, arguant que «la criminalité est due au fait que nous, les Noirs, sommes soumis à la pauvreté». L'ancien Président a de nouveau contesté les résultats des élections générales du 29 mai dernier, arguant que son parti MK avait été privé de plusieurs voix. «L'institution chargée du décompte des voix doit répondre de ses actes, car c'est elle qui est à l'origine d'un stratagème visant à nous voler des voix. Cela sera révélé au tribunal», a-t-il déclaré. Jacob Zuma a été officiellement expulsé, en novembre dernier, du Congrès National Africain, parti au pouvoir en Afrique du Sud depuis la fin de l'apartheid en 1994. Cette décision fait suite à la décision du Comité national de discipline d'appel du parti confirmant l'expulsion antérieure de l'ex-Président pour avoir créé et dirigé le nouveau parti uMkhonto weSizwe (MK). Lors d'une conférence de presse, Zuma a attaqué le parti au pouvoir et son président, Cyril Ramaphosa, l'accusant d'être aux mains du «capitalisme blanc» et disant ne pas reconnaître sa famille politique. Il avait auparavant annoncé ne pas faire campagne pour l'ANC, ni voter pour le parti aux élections générales qui ont eu lieu le 29 mai dernier. Dans la foulée des développements politiques dans le pays Arc-en-ciel, l'ancien chef de l'Etat avait créé en décembre 2023 son propre parti, baptisé «uMkhonto we Sizwe (MK), du nom de la branche armée de l'ANC pendant l'ère de l'apartheid. Le parti MK est devenu la troisième force politique de l'Afrique du Sud après les récentes élections générales. Il est devancé par l'ANC et l'Alliance démocratique (DA), tous deux membres du gouvernement d'unité nationale formé après le scrutin. Avec FAAPA