Le jeudi 17 octobre à 10H, le journaliste algérien en exil Hichem Aboud avait informé son avocat Dalil Essakali du barreau de Lille qu'il allait prendre l'avion pour Barcelone. Selon l'avocat, à partir de 15H, le même jour, Hichem Aboud n'était plus joignable. Aucun de ses quatres téléphones ne répndait. A partir de ce moment, sa famille et ses amis ont commencé à s'inquiéter. L'avocat l'a dit clairement sur Medi1TV, il s'agit d'un enlèvement pas d'une disparition, parce que, explique-t-il, Hichem Aboud faisait l'objet de menaces de la part du régime d'Alger qui a tenté de le capturer et le rapatrier en Algérie. Et la question, souligne l'avocat, a été portée au parquet national antiterroriste de Paris et de Liège. Dalil Essakali accuse directement « la junte militaire algérienne » de ce qu'il a qualifié d'enlèvement.