Ce partenariat, axé sur la résilience, vise à préparer les infrastructures aux risques croissants liés au changement climatique. Durant les deux années de cette collaboration, la BEI apportera une assistance technique pour identifier les zones vulnérables aux phénomènes climatiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur, les tempêtes ou les précipitations intenses. L'objectif sera de développer des solutions d'adaptation sur mesure afin de renforcer la durabilité et la résistance des infrastructures ferroviaires marocaines. Selon Ioannis Tsakiris, vice-président de la BEI, ce projet renforce l'engagement de l'Union européenne à soutenir les infrastructures vertes et durables. Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l'ONCF, note quant à lui que ce partenariat avec la BEI « s'inscrit dans le cadre d'une volonté affirmée de l'ONCF de continuer sa stratégie d'adaptation pour des infrastructures performantes et résilientes, permettant ainsi de consolider la place du ferroviaire comme épine dorsale d'une mobilité durable ». En plus de prévenir les interruptions et les coûts futurs liés aux catastrophes climatiques, ce partenariat permettra au Maroc de faire un pas de plus vers ses objectifs de réduction des émissions carbone d'ici 2050.