Dans sa lettre, le président déchu appelle à la libération de son épouse Sylvia et de son fils Nourredin, détenus depuis un an à la prison centrale de Libreville, et exhorte à mettre fin aux violences les visant. Bongo demande à son pays, ses dirigeants et ses concitoyens de ne pas se laisser emporter par la vengeance contre sa famille. Il plaide «pour l'apaisement, la cessation des violences et des tortures infligées à ma famille, notamment à mon épouse Sylvia et à mon fils Nourredin, et leur libération». Quant à lui, Ali Bongo indique qu'il n'est pas « libre de ses mouvements » et qu'il est « soumis à une surveillance quotidienne ». Il se dit « isolé du monde extérieur, sans communications et sans nouvelles de ma famille ». Il a en outre, réaffirmé son « retrait de la vie politique » et son «renoncement définitif à toute ambition nationale » dans un pays qu'il a dirigé pendant treize ans.