Il y eu au moins neuf morts dans les explosions, qui ont blessé environ 2 800 personnes, a déclaré le ministre libanais de la Santé Firass Abiad. Au moins 170 personnes sont dans un état critique, a-t-il précisé, bien que la nature des autres blessures ne soit pas claire. Le groupe militant avait précédemment confirmé sur sa chaîne Telegram que les "travailleurs" de diverses institutions du Hezbollah ont été touchés par les explosions. L'ambassadeur d'Iran au Liban, Mojtaba Amani, faisait partie des blessés à Beyrouth, selon les médias d'Etat iraniens. Il a une blessure superficielle et est actuellement en observation à l'hôpital, selon des médias d'Etat, citant sa femme. D'autres sources affirment qu'il entre en soins intensifs. En plus d'Amani, deux employés de l'ambassade iranienne ont également été blessés, selon l'agence de presse semi-officielle iranienne Fars. Le Premier ministre Najib Mikati a déclaré lors d'une réunion du cabinet mardi que l'attaque "constituait une grave violation de la souveraineté libanaise et un crime selon toutes les normes", selon le média d'Etat de la NNA. Le ministère libanais de la Santé a exhorté les citoyens qui possèdent des pagers à les jeter et a averti les hôpitaux d'être en "état d'alerte". Les explosions ont touché plusieurs régions du Liban, en particulier la banlieue sud de Beyrouth, selon les forces de sécurité interne du Liban. Les médias d'Etat NNA ont rapporté que des pagers "piratés" ont explosé dans les villes d'Ali Al-Nahri et de Riyaq, dans le centre de la vallée de Beqaa au Liban, entraînant un nombre important de blessés. Les lieux sont des bastions du Hezbollah. Cette opération a une autre implication au-delà du volet humain. Elle prive le Hezbolah de son unique moyen de communication puisque tous les appareils ont été jetés. Les observateurs s'interrogent toujours sur le procédé sachant que pour certains, les pagers viennent d'être acquis via l'Iran.