Cette projection est attribuée à une baisse de 4,1% de la valeur ajoutée agricole, tandis que les autres secteurs devraient enregistrer une croissance de 3,7%, avec notamment une reprise des industries extractives et de la construction. La production manufacturière reste favorable, soutenue par une demande étrangère accrue, bien que certains secteurs comme le textile et l'agroalimentaire puissent ralentir légèrement. Les services devraient maintenir un rythme de croissance autour de 3%, notamment grâce aux activités d'hébergement et aux services non marchands. La demande intérieure restera un moteur essentiel de la croissance, avec une augmentation de 2,6% de la consommation des ménages et des dépenses d'investissement soutenues par les dépenses publiques et l'équipement des entreprises. Cependant, les investissements des ménages dans le logement pourraient connaître un déclin, en raison des coûts de crédit toujours élevés. Les exportations devraient augmenter de 9,1%, tandis que les importations continueront leur progression avec un taux estimé à 14,3% surtout pour les biens d'équipement. . Le Haut-Commissariat au Plan souligne que la demande intérieure continuera de jouer un rôle essentiel dans la croissance économique nationale au deuxième trimestre 2024. Il précise que l'augmentation de 2,6% de la consommation des ménages sera soutenue par les gains de pouvoir d'achat résultant de la baisse de l'inflation et par une épargne accrue. La demande étrangère adressée au Maroc s'améliorerait, ainsi, progressivement et les échanges extérieurs pèseraient moins lourdement sur la croissance économique nationale qu'au premier trimestre 2024, avec une contribution réduite à -3,1 points au lieu de -3,9 points le trimestre antérieur. .
