La HACA souligne dans un communiqué publié, ce jeudi 28 mars, qu'elle a suivi de près les développements judiciaires de l'affaire de «fabrication d'un crime fictif et insulte à un corps organisé et diffusion de fausses informations» dans une émission radiophonique. Le régulateur ne nomme pas Hit Radio, mais tire les enseignements nécessaires de cette affaire. En affirmant tenir compte «du respect du principe de la présomption d'innocence, qui considère toute personne suspectée ou accusée d'avoir commis un crime comme innocente jusqu'à ce que sa condamnation soit établie par une décision judiciaire, la rappelle certains principes, fondements et objectifs qui régissent le travail des services radiophoniques et télévisuels. La responsabilité qui est confiée à ces médias est citée en premier et doit les pousser à «préserver la sécurité et la sûreté des citoyens, à la lumière de la philosophie et de l'esprit de la constitution, des dispositions légales et réglementaires en vigueur et de l'accumulation normative de la HACA, sans que cela n'affecte, bien sûr, la liberté éditoriale qui constitue la base de la pratique médiatique et un principe pour garantir le droit à l'information». L'autorité considère que «la stipulation par le législateur du principe de la responsabilité éditoriale des services radiophoniques et télévisuels et de leur devoir de contrôler la diffusion, n'est pas une fin en soi, mais plutôt un moyen de préserver le droit du citoyen auditeur et spectateur à des contenus médiatiques vigilants et sécurisés, ce qui n'est pas en contradiction avec le principe de la liberté de la communication audiovisuelle ni avec les choix des opérateurs en matière de style d'animation et de production d'émissions». La HACA insiste aussi sur «l'intégrité des informations et des programmes», concernant le contenu éditorial produit et présenté par l'opérateur ainsi que les programmes permettant de recevoir et de diffuser les témoignages de citoyens. Le tout «en évitant d'induire l'auditeur/le spectateur en erreur concernant la véracité de l'information présentée ou même l'identité et la compétence des participants interrogés». La HACA met en exergue la qualité en la liant au devoir de respect de l'éthique de la pratique professionnelle. Les cahiers des charges portant engagements des opérateurs ne sont pas un «luxe réglementaire, mais une voie parmi d'autres de soutien à la culture de la régulation dans sa globalité», ajoute la HACA. L'autorité a également insisté sur le fait que son rappel de ces principes, fondements et objectifs suprêmes de la pratique radiophonique et télévisuelle s'inscrit dans sa vision globale visant notamment au renforcement de la confiance du citoyen dans l'acte médiatique. LIRE AUSSI Hit Radio, une enquête policière à propos d'un crime fictif Le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a lancé, le week end dernier, une enquête sous la supervision du parquet compétent. " Une enquête visant à identifier les individus impliqués dans la création d'un crime fictif, la...