Pas moins de 312 journalistes étrangers ont couvert le séisme d'Al Haouz et le refoulement administratif des deux ressortissants français est une conséquence légale de la violation de la loi, a affirmé, ce jeudi 21 septembre, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas. «Les deux ressortissants français refoulés n'ont demandé aucune autorisation pour la couverture du séisme d'Al Haouz», a souligné Mustapha Baitas qui s'est exprimé sur le sujet lors du point de presse donné à l'issue du conseil de gouvernement, précisant qu'ils sont entrés au Maroc pour faire du tourisme. Sur le même sujet, le ministre a indiqué qu'il est normal que les deux individus fassent l'objet d'un refoulement administratif sur décision des autorités compétentes qui ont, à ce propos, appliqué les dispositions de la loi en la matière. Baitas a, par ailleurs, fait savoir que les journalistes étrangers ayant couvert le séisme d'Al Haouz représentent 90 supports médiatiques. Tous ont pu effectuer leur travail «dans un climat de liberté et de transparence dans toutes les régions affectées». Sur les 312 journalistes, «78 journalistes, soit le quart, étaient de nationalité française et représentaient 16 supports médiatiques, dont 13 ont été accrédités pour la couverture du séisme et trois disposaient d'accréditations permanentes», a précisé le ministre. «Notre pays a montré qu'il est un pays de la transparence et des libertés, qui a veillé à ce que tous les journalistes mènent leur mission dans une liberté totale», a-t-il conclu. LIRE AUSSI Le Conseil national de la presse porte plainte contre des médias français Après sa ferme condamnation des " actes odieux " commis par les deux médias français, le Conseil national de la presse revient à la charge. Ne lâchant guère du lest, l'instance marocaine choisit la voie légale en saisissantle Conseil de...