Après quelque répit, le Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS) est de retour pour une troisième édition. Et nous voilà rassurés. Douze longs métrages en compétition, des films produits pendant les deux dernières années. Le cinéma au féminin, regroupant les expériences et sensibilités de plusieurs pays. Avec, comme invité d'honneur, la création palestinienne. Plusieurs films documentaires et de fiction réalisés par des femmes et des hommes dont le point commun est la condition féminine en Palestine. Le programme prévoit un hommage aux femmes marocaines ayant réalisé au moins un film pendant les cinquante ans commémorant cette année le cinéma national. On cite Farida Belyazid, Imane Mesbahi, Farida Bourquia, Narjiss Nejjar, Leila Marrakchi, Fatéma Jebli Ouazzani, Souad El Bouhati, Jeila Kilani , Yasmine Kessari et Zakia Tahiri. Deux figures du monde cinématographique arabe seront également à l'honneur : la technicienne marocaine Naïma Saoudi et la réalisatrice et productrice palestinienne Alia Arasoughly. Dans cette série d'hommages, des femmes sont invitées à mettre à plat leur expérience artistique ou littéraire consacrée à la condition féminine. Un volet «Carte blanche» propose quatre films déjà projetés dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes. Ils seront agrémentés de quelques classiques en phase avec la thématique de l'évènement. Au FIFFS cette année, public, professionnels et critiques auront l'occasion de débattre quotidiennement avec les représentants de divers métiers du cinéma : production, réalisation, comédie, casting