Le rapport indique que le PIB moyen de l'Afrique devrait se stabiliser à 4 % au cours des deux prochaines années, contre 3,8 % en 2022. Selon l'économiste en chef et vice-président par intérim de la Banque africaine de développement, Kevin Urama, le continent pourrait bénéficier d'une forte demande pour ses matières premières, les pays cherchant des alternatives pour la nourriture et l'énergie en réponse aux perturbations causées par la guerre en Ukraine. Le continent, a-t-il noté, reste un trésor pour les investisseurs avisés à l'échelle mondiale, mais il doit s'efforcer d'obtenir des taux de croissance plus élevés, des économies plus inclusives et une plus grande résilience aux chocs extérieurs. Par ailleurs, Urama a averti que les faiblesses monétaires des économies africaines les plus intégrées au niveau mondial, comme l'Algérie, le Kenya, le Nigéria et l'Afrique du Sud, pourraient persister en 2023.