Les progressions mensuelles ont atteint souvent 6% (le double du seuil d'inflation de 3% admis dans la zone Cemac), d'ailleurs, selon l'Institut national de la statistique (INS), la consommation finale dans le pays enregistre une hausse de 2,9% et contribue de 2,5 points à la croissance du PIB, au cours de la période sous revue. «La consommation conserve quasiment le rythme de progression atteint au trimestre précédent, malgré l'augmentation croissante des prix à la consommation finale des ménages et des prix des produits importés», indique l'organisme qui vient de publier son rapport sur les Comptes nationaux. «Cette tension inflationniste sur les prix des produits importés affecte également les coûts des consommations intermédiaires des entreprises dans plusieurs branches d'activités, engendrant ainsi une hausse des prix des produits locaux», précise l'INS. Parmi les vecteurs de cette augmentation, l'INS cite le secteur extractif, le secteur de la métallurgie et de la fabrication des ouvrages en métaux, et le secteur agroalimentaire.