Les mesures restrictives consistent en une interdiction d'entrée dans l'UE et un gel de leurs avoirs. Il est également interdit aux personnes et entités de l'Union européenne de mettre des fonds à la disposition de ces cinq responsables. Outre le Premier ministre de transition, Choguel Kokalla Maïga, les colonels Malick Diaw, président du Conseil national de transition (CNT) et Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation nationale, Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation de l'Etat, chargé des relations avec les institutions, et Adama Ben Diarra, activiste et membre du CNT, sont ciblés par ces sanctions. L'UE leur reproche d'avoir joué un rôle clé dans le renversement du président Keita, rapporte l'agence de presse africaine. Les cinq personnes visées ont déjà été sanctionnées par la Cédéao. L'organisation sous-régionale a bloqué les avoirs de Bamako au niveau de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et fermé ses frontières avec le Mali, entre autres sanctions, prises lors du sommet des Chefs d'Etats et de gouvernements le 9 janvier dernier tenu à Accra, au Ghana.