Le Centre d'alerte aux tsunamis pour le Pacifique (PTWC) a précisé, ce dimanche 16 janvier à 03H00 GMT, que la menace de raz-de-marée était "globalement passée" pour les pays riverains de l'océan, même si de légères variations du niveau de la mer restent possibles pendant quelques heures. "Le tsunami a eu un impact important sur le littoral nord de Nuku'alofa", la capitale des îles Tonga, "avec des bateaux et de gros rochers rejetés sur le rivage", mais aucune victime n'a été signalée dans l'archipel, a déclaré la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern. Îles Tonga Images satellites de l'éruption volcanique. Elle était si forte qu'elle a été entendue sur les îles Fidji, situées à plus de 800 km de là. pic.twitter.com/myA4iTxyBe — Atome de Savoir (@Atomedesavoir) January 15, 2022 A plus de 10.000 kilomètres de là, au Pérou, deux femmes sont mortes noyées sur la plage de Naylamp à Lambayeque, dans le nord, en raison de "vagues anormales" consécutives à l'éruption aux Tonga, a annoncé dimanche le Centre national des opérations d'urgence local. La veille, le Pérou avait fermé 22 ports par précaution et la police avait indiqué avoir secouru 23 personnes sur la côte. Mme Arden a souligné que l'étendue des dégâts était difficile à évaluer dans le petit royaume du Pacifique vu que les communications ont été coupées. "Nuku'alofa est couverte d'un épais nuage de cendre volcanique, mais sinon la situation est calme et stable", a ajouté Mme Ardern après être entrée en contact avec l'ambassade de son pays aux Tonga. L'archipel a cependant besoin de s'approvisionner en eau car "le nuage de cendres a provoqué une contamination".