Quatre personnes ont été arrêtées jeudi 16 septembre, jour de la fête juive de Yom Kippour, suite à la tentative d'attentat extrémiste islamique contre une synagogue dans la ville allemande de Hagen, ont annoncé les autorités allemandes. Selon Herbert Reul, le ministre de l'Intérieur de l'Etat de Rhénanie du Nord-Westphalie, cité par Times of Israël, les responsables avaient reçu "des informations très sérieuses et concrètes" selon lesquelles il pourrait y avoir une attaque contre la synagogue pendant Yom Kippour. Ces informations, fournies par un service de renseignement étranger, parlaient d'"une situation de menace à motivation islamiste" et désignait le suspect ainsi que le moment de l'attaque, a-t-il ajouté. "Il semble qu'avant aujourd'hui, à Yom Kippour, une attaque à motivation islamiste ait été évitée", a déclaré Armin Laschet, premier ministre de la région la plus peuplée d'Allemagne, la Rhénanie du Nord-Westphalie, où se trouve Hagen. "Nous ferons tout notre possible pour clarifier quels réseaux ont pu être derrière" le complot, a promis Laschet. Comme il est un des prétendants à la succession de la chancelière Angela Merkel à la tête de l'Allemagne, il bénéficiera certainement d'un traitement efficace de cette affaire. L'Allemagne abrite déjà un nombre important de terroristes qu'elle protège et qui poursuivent leurs attaques contre leurs pays d'origine dans la plus parfaite impunité. Les crimes antisémites ont augmenté en Allemagne ces dernières années. En 2019, 2.032 infractions ont été enregistrées, soit 13 % de plus par rapport à l'année précédente.