SUV hybride - BMW X3, efficace même sans le i    Predator Oil & Gas affine sa stratégie au Maroc après des indices de gaz prometteurs    Sécurité routière - Renault rend son Fireman Access disponible à l'industrie automobile    Le secrétaire d'Etat américain lundi en Arabie saoudite pour des discussions sur le conflit russo-ukrainien    Canada: Début du vote au Parti libéral pour choisir le successeur de Trudeau    La présidence syrienne annonce une "commission d'enquête" sur les tueries de l'ouest    CAF : Patrice Motsepe en route pour un deuxième mandat    Morocco launches national program to teach kids digital tech and AI    Enfin, nos ftours sans caméras cachées    Un nouveau ferry reliera Marseille à Tanger Med dès juin 2025    Tomates marocaines en France : vers un accord bilatéral    Plusieurs milliers de manifestants en France en faveur des droits des femmes    Les services secrets américains abattent un homme armé près de la Maison Blanche    Maroc : Un programme national pour initier les enfants au numérique et à l'IA    Le Maroc à l'honneur au salon du tourisme moto "Moto Days" de Rome    France : du porc servi à un enfant musulman, un entraîneur quitte son club    Brahim Diaz, Joueur Cinq Etoiles Mahou du mois de février    Al-Duhail : Hakim Ziyech marque son premier but au Qatar    8 mars : La CAF rend hommage à Nouhaila Benzina, figure marquante du football féminin    Omar El Hilali: Défendre les couleurs du Maroc est un « immense honneur »    Liga: Report du match FC Barcelone-Osasuna en raison du décès du médecin du Barça    Plus de 3,27 MMDH pour l'extension de l'Aéroport Tanger Ibn Batouta    Alerte météo : Neige, fortes pluies et rafales de vent pendant deux jours    Gérald Darmanin en visite au Maroc en quête de plus de coopération judiciaire    Diaspo #379: Soufiane Chakkouche, el autor que emigró para publicar una novela    Algeria tempts Trump with mineral wealth    Les températures attendues ce dimanche 9 mars 2025    Rapport : Près de 86.000 plaintes pour violence contre les femmes enregistrées en 2023    Le temps qu'il fera ce dimanche 9 mars 2025    L'Algérie disposée à offrir ses terres rares à Donald Trump    Brahim Díaz, Jugador Cinco Estrellas Mahou del mes de febrero    MAGAZINE : Villa Carl Ficke, un musée pour la mémoire    Bande dessinée : « Khaliya », l'amitié, l'altérité    La mort de Naïma Samih «est une perte pour la scène artistique nationale», dit le souverain chérifien    L'Algérie entre les pièges de l'armée et les séductions de Washington... Les ressources du pays sur la table des négociations    Naïma Samih... Une icône de la chanson marocaine s'en va, mais sa voix reste gravée dans la mémoire des générations    Funérailles à Benslimane de la chanteuse Naïma Samih    Le Roi loue les mérites et les nobles qualités de feue Naïma Samih    L'aéroport Marrakech Menara optimise ses contrôles d'entrée    Interview avec Malika Lehyan : «Les progrès des femmes sont indéniables, mais il reste du chemin à parcourir»    Donald Trump nomme Duke Buchan III, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc,    Interview avec Khadija Ezzoumi : « Malgré les succès notables, des obstacles majeurs persistent »    L'Université Chouaïb Doukkali commémore l'épopée de la libération et de l'unité nationale    Le PJD réclame l'application de la loi 104.12 après avoir libéralisé les prix et laminé le pouvoir d'achat des Marocains    Le Maroc désigné à l'unanimité pour abriter le siège du bureau régional Afrique de la Conférence de La Haye    Donald Trump désigne Duke Buchan III comme ambassadeur des USA au Maroc    La chanteuse marocaine Naïma Samih s'éteint, laissant un héritage musical intemporel    Tindouf : Un opposant au Maroc demande de retourner au Sahara    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Etats-Unis – Israël
Avis de tempête
Publié dans L'observateur du Maroc le 30 - 04 - 2009

Le temps fraîchit entre la Maison Blanche et le nouveau gouvernement israélien. Et si ce n'est pas encore la guerre - diplomatique -, le stade des premières escarmouches entre Washington et Tel Aviv est déjà dépassé. La visite que George Mitchell, l'émissaire de Barack Obama pour le Proche-Orient, vient d'effectuer à Jérusalem s'est mal passée. Au point qu'Avigdor Liberman, ministre des Affaires étrangères d'extrême droite de l'Etat hébreu, n'est même pas allé reconduire son invité à la porte du ministère. Il ne pouvait guère en être autrement. Dès son élection, chacun au Proche-Orient avait noté que les premiers coups de téléphone donnés à des responsables de la région par Obama l'avaient été au roi Abdallah de Jordanie et à Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne. Et non pas à son homologue israélien comme le veut la tradition et l'amitié américano-israélienne. Depuis lors, Obama, comme la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, ne manquent pas une occasion de rappeler que «la solution de deux Etats est la seule possible pour résoudre le conflit du Proche-Orient».
Benyamin Netanyahou y est farouchement opposé et le répète. Mais il est ennuyé : Israël ne peut se permettre de s'opposer ouvertement aux Etats-Unis. L'Amérique lui fournit non seulement du matériel militaire mais aussi des munitions et des pièces détachées. «Notre aviation ne peut pas tenir plus de deux semaines sans le soutien américain, nous expliquait, il y a quelques semaines, un diplomate israélien. En outre, le Premier ministre israélien, pro-américain convaincu, est obligé de constater que c'est le roi Abdallah de Jordanie qui sera le premier chef d'Etat de la région reçu à la Maison Blanche. Autre affront : il est invité à se rendre à une conférence aux Etats-Unis, à la mi-mai, par une association juive. Il veut être reçu à la Maison Blanche comme le serait tout Premier ministre d'Israël. Rien n'est moins sûr. Pour éviter ce camouflet, Netanyahou envisage de participer à la rencontre par vidéo-conférence depuis Jérusalem.... Bref, rien ne va plus entre les deux capitales. Benyamin Netanyahou a un sens aigu des rapports de force et vient d'effectuer une première reculade. Plus question, dit-il maintenant, contrairement à la semaine passée, de subordonner la reprise des pourparlers avec les Palestiniens à leur acceptation d'Israël comme «l'Etat du peuple juif». Refus des Palestiniens. Non seulement le Fatah a déjà reconnu Israël en 1993, mais il défend l'idée d'un Etat laïque et non confessionnel, et craint plus que tout de favoriser l'expulsion des Palestiniens de nationalité israélienne (1,5 million, soit 20% de la population de l'Etat hébreu), les descendants de ceux qui n'ont pas été chassés en 1948, lors de la création d'Israël. Enfin, les Palestiniens veulent garder le principe - au moins théorique - du droit au retour des Palestiniens exilés, comme un des éléments de la négociation finale. Soucieux de ménager l'avenir, Benyamin Netanyahou a donc expliqué à George Mitchell que sa «position sur les négociations avec les Palestiniens n'était pas encore définie». Dans l'immédiat, il souhaiterait, dit-il, relancer des négociations avec la Syrie à propos du Golan. Curieux. Le candidat Netanyahou affirmait pendant la campagne électorale que jamais il ne négocierait le Golan. Qu'importe les promesses ! Depuis vingt ans, chaque Premier ministre du Likoud qui refuse les négociations avec les Palestiniens envisage, pour donner le change, de rouvrir des pourparlers avec Damas. On doute que Washington soit dupe.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.