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Palestine trois bonnes raisons d'espérer et un point noir
Publié dans L'observateur du Maroc le 04 - 02 - 2009

« 2009 doit être l'année de la signature de l'accord de paix et de l'Etat palestinien indépendant» a déclaré Nicolas Sarkozy. Une promesse tellement entendue par les Palestiniens depuis dix ans qu'ils ne l'ont même pas relevée. Se peut-il que cette fois, ils aient tort ?
Plusieurs raisons militent en ce sens. La première : à Gaza, Israël vient de mener une guerre de trop. Des bombardements meurtriers qui ont tué majoritairement des civils, dessillé les yeux de la communauté internationale sur le nouveau visage de l'Etat hébreu et laissent Gaza, brisé, en deuil et toujours enfermé dans sa bande de terre gérée d'une main de fer par le seul Hamas. La deuxième : Barack Obama au grand soulagement des Palestiniens s'est investi dès le premier jour de son mandat sur le Proche-Orient. Déclarant que le conflit israélo-palestinien était au premier rang de ses préoccupations, il a téléphoné à Mahmoud Abbas, Ehoud Olmert, Hosni Moubarak et au roi Abdallah de Jordanie. Le lendemain, il nommait son envoyé spécial dans la région, Georges Mitchell. Un choix qui n'est pas neutre. ? 76 ans, le sénateur démocrate est connu pour avoir réussi l'improbable : résoudre la guerre civile irlandaise. Mais il n'est pas un nouveau venu sur le dossier israélo-palestinien. En 2001, Bill Clinton l'avait chargé d'étudier comment mettre fin aux violences en Palestine. On était au début de la seconde Intifada. Le rapport Mitchell avait noté qu'il n'y avait aucune preuve de ce que Yasser Arafat avait planifié l'Intifada. Il proposait le gel des colonies israéliennes, le rétablissement des enquêtes de la police militaire pour chaque mort d'un civil palestinien et la répression du terrorisme par l'Autorité palestinienne. Le rapport était resté lettre morte. Israël fait aujourd'hui grise mine devant la nomination de Mitchell auquel Obama a demandé une obligation de résultat.
La troisième raison : l'implication de l'Europe. L'UE ne veut plus se contenter d'être le principal bailleur de fonds de l'Autorité palestinienne - 500 millions d'euros par an. Elle veut jouer un rôle politique, et, pour la première fois, sur cette question du Proche-Orient, semble marcher d'un même pas. Nicolas Sarkozy, malheureux d'avoir quitté une présidence européenne qui lui a si bien réussi, a mis à profit la paralysie américaine pendant le changement de président, pour conjuguer ses efforts avec ceux de Hosni Moubarak et parvenir à mettre sur pied un cessez-le-feu d'une semaine à Gaza. C'était mieux que rien pour les Palestiniens terrorisés par trois semaines de bombardements intensifs. Mais l'UE ne veut pas s'arrêter en chemin. Tandis qu'au Caire, le général Omar Soleiman continue de jouer les médiateurs entre le Hamas et les Israéliens pour obtenir une trêve à long terme, les ministres des Affaires étrangères européens reçoivent leur homologue palestinien, égyptien, jordanien, turc, pour qu'ils travaillent ensemble à convaincre l'ensemble du monde arabe – et l'Iran – de relancer un processus de paix et une réconciliation palestinienne. Restera à coordonner leurs efforts avec ceux de Barack Obama. Pour l'instant, l'UE ne semble pas mécontente de jouer seule dans la cour des grands sur cette question du Proche-Orient dont elle était tenue à l'écart. Le point noir : l'élection israélienne du 10 février qui risque d'amener au pouvoir Benyamin Netanyahou, chef du Likoud et fossoyeur des accords d'Oslo dans ce pays qui a viré «à droite toute». La communauté internationale s'est-elle, une fois encore, réveillée trop tard ?


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