Dans la déclaration finale adoptée au 10-ème sommet de l'UA, qui a clos ses travaux samedi à Addis-Abeba, les pays africains se sont engagés à accélérer le rythme du développement industriel. Les pays membres sont d'accord sur la nécessité de promouvoir le partenariat entre les secteurs public et privée, notamment dans le domaine des infrastructures lourdes, à mettre en commun les ressources et à échanger les connaissances et les compétences dans les domaines de la technologie industrielle, de la gestion, de la planification et de la production. Ils ont aussi appelé au renforcement des institutions et agences africaines de recherche-développement industrielle en vue d'élaborer des approches et programmes novateurs pour le développement industriel accéléré de l'Afrique et à encourager les Africains de la diaspora à accroître leur contribution au développement industriel de l'Afrique. La déclaration finale insiste sur la nécessité d'accélérer la création de la Banque africaine d'investissement et la promotion des marchés de capitaux régionaux et continentaux africains, de réaliser l'harmonisation des droits des affaires africains et de prendre les mesures nécessaires au niveau national pour mettre en oeuvre le Plan d'action. Au sujet des Accords de partenariats Economique (APE), les pays africains ont relevé que les APE doivent servir d'instruments pour la promotion d'un développement durable, l'éradication de la pauvreté et le renforcement de l'intégration et exhorté les Communautés économiques régionales et les groupes africains de négociation à veiller à ce que les accords définitifs qui seront signés soient cohérents avec le projet d'intégration régionale. Organisé sous le thème : "Le développement industriel de l'Afrique", la 10-ème Conférence ordinaire des chefs d'Etat ou de gouvernement de l'UA a mis l'accent sur la nécessité pour les pays africains de se lancer dans une croissance industrielle en vue de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et d'assurer le progrès socio-économique du continent, qui dispose d'importantes ressources naturelles, mais qui reste en deçà des aspirations de ses populations, en particulier dans les domaines économique et social. Le Sommet s'est penché également sur les conflits qui minent le continent africain en particulier au Kenya, Darfour, au Tchad et en Somalie et procédé à l'élection du nouveau président de la Commission de l'UA et des différents commissaires de l'Union.