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Libre cours
Publié dans L'observateur du Maroc le 02 - 05 - 2013

Sans le vouloir, le conseil supérieur des oulémas vient de se rappeler à notre bon souvenir. Parce que souvent on a tendance à oublier son existence tant son utilité n'apparait pas évidente pour tout le monde. En publiant dans un livre recueil une fatwa qui date, autorisant l'exécution de l'apostat en Islam, le conseil a montré son rythme de travail, celui de la tortue. Comme il se doit, la fatwa a fait polémique. Les premiers à la défendre sont ceux-là même qui contestent au conseil son « monopole » de la fatwa, voire sa légitimité.
On retrouve parmi eux quelques figures de proue des salafistes que l'on met sur le compte des djihadistes tels Haddouchi et Fizazi. Ce courant, rigoriste à l'extrême, n'avait aucun besoin d'une fatwa du conseil des oulémas pour « légiférer » sur le bien et le mal en Islam. Certains des leurs passent à l'acte pour moins que l'apostasie. On les a vus dans leurs oeuvres à Aïn Louh en s'érigeant en police des moeurs au détriment de l'Etat de droit. D'autres dits plus modérés n'ont pas hésité à terroriser les jeunes filles devant les lycées pour le non port du voile. L'intolérance des islamistes au quotidien a pour mot d'ordre un verbe : cloîtrer physiquement et intellectuellement femmes et hommes.
Pour ce qui est de la Commanderie des croyants, la position a été clarifiée lors du prêche du vendredi 18 avril à Safi en présence du Roi : « Nulle contrainte en religion ». Le conseil supérieur des oulémas peut donc, pour le moins, aller se rhabiller. Il faut toutefois noter que la fatwa ne fait pas l'unanimité de tous les islamistes. Aladl wa Alihsane a été trop heureux de saisir l'occasion pour mettre hors jeu le conseil et d'aller comme à son habitude bien au-delà. Du côté du PJD on sent l'hésitation à des kilomètres. Seul Abdelali Hamieddine est monté au créneau pour dénoncer la fatwa du conseil des oulémas. Mais on ne sait pas s'il l'a fait en sa qualité de président d'Alkarama ou de membre du secrétariat général du parti. Sur la liberté de croyance, Benkirane et les siens n'ont jamais été clairs.
La plateforme de leur VIIème congrès adhère sans ambigüité au principe de liberté de croyance. Mais c'est leur propre chef de file, porté par ce même congrès à la tête du PJD, qui s'est opposé à l'intégration de ce principe dans la constitution, allant jusqu'à menacer d'appeler au vote contre le projet de la nouvelle loi fondamentale. Qui croire alors, Hamieddine ou son patron, la littérature du parti ou les actes de ses dirigeants ? Mais ne le dites surtout pas au chef du gouvernement, sinon il vous classera dans les rangs des agitateurs qui veulent saboter son action


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