img class="lazyload wp-image-98927" src='data:image/svg+xml,%3Csvg%20xmlns=%22http://www.w3.org/2000/svg%22%20viewBox=%220%200%20481%20277%22%3E%3C/svg%3E' data-src=https://lobservateur.info/wp-content/uploads/2021/02/Saisie-psychotropes-Tafradol-tanger-Med.jpg alt="Aperçu de l'immense quantité de comprimés psychotropes saisie portant le nom commercial "Tafradol"." width='481' height='277' Aperçu de l'immense quantité de comprimés psychotropes saisie portant le nom commercial « Tafradol ».
Les éléments de la sûreté nationale opérant au port de Tanger-Med ont mis en échec, jeudi soir 18 février 2021, une opération de trafic international de psychotropes et saisi 490.000 comprimés psychotropes portant le nom commercial « Tafradol ». La direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué dans un communiqué que l'opération menée hier au port de Tanger Med a été effectuée dans le cadre de la coopération conjointe entre les services de la DGSN et l'Administration américaine de lutte contre les drogues (DEA), visant à lutter contre le trafic de drogues et psychotropes à l'échelle mondiale.
#التعاون_الأمني_الدولي أمن ميناء طنجة المتوسط..حجز 490 ألف قرص طبي مخدر يحمل الاسم التجاري "Tafradol"ضمن شحنة مهربة من دولة أسيوية ومتوجهة بحرا نحو إفريقيا جنوب الصحراء. وقد تم تنفيذ هذه العملية بتنسيق وتعاون بين المديرية العامة للأمن الوطني ومكتب مكافحة المخدرات الأمريكي DEA. pic.twitter.com/qjEWyGoILS — DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) February 18, 2021 Selon les données préliminaires de l'enquête, la drogue était dissimulée dans un conteneur emporté à bord d'un navire en provenance d'un pays asiatique et à destination, de manière illégale, d'un pays de l'Afrique subsaharienne, ajoute le communiqué. Les services de la police judiciaire ont ouvert une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent, pour déterminer tous les tenants et aboutissants de cette affaire, alors que des échantillons des comprimés saisis ont été envoyés au laboratoire de police scientifique relevant de l'Institut des sciences forensiques de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, afin de les soumettre aux expertises nécessaires et dévoiler ses composantes chimiques, précise le communiqué. Pour ce qui est de la coopération sécuritaire internationale, le bureau central national (BCN) relevant de la DGSN a été chargé de la mission de coordination et de coopération avec les bureaux d'Interpol dans les pays concernés, ainsi qu'avec le bureau du DEA, en vue de déterminer tous les ramifications et liens internationaux éventuels de cette affaire avec les réseaux du crime organisé, actif à l'international dans le domaine du trafic illégal de drogues et psychotropes, conclut la DGSN.