Abou Wael Al-Rifi salue la bravoure de Benkirane qui a sauvé in extremis Said-Eddine El Othmani. En même temps, le chroniqueur met à nu des prétendus défenseurs de la cause palestinienne qui ne défendent en réalité que leurs propres intérêts. C'est un hommage appuyé que réserve, ce dimanche, l'auteur des Confessions dominicales à Abdelilah Benkirane. Ce dernier, rappelle le chroniqueur, a eu le courage de lancer un appel impromptu pour calmer les membres du PJD qui voulaient la peau d'El Othmani. Ils ont failli l'avoir si ce n'était l'audacieuse sortie de Benkirane, écrit Abu Wael Al-Rifi, rappelant que c'est la deuxième opération de sauvetage que réussit l'ancien secrétaire du PJD de celui qui est maintenant son successeur à la tête du parti et du gouvernement. Abu Wael Al-Rifi dénoncent certaines voix se prétendant militantes pour la cause palestinienne qui se font entendre au sein du parti de la lampe pour souligner la démagogie schizophrénique du discours qu'elles portent et son dogmatisme dépassé. Le chroniqueur précise que de telles voix se font l'écho de slogans oiseaux de démagogues invétérés comme Erdogan et Morsi. L'actuel homme fort en Turquie et le chef d'Etat égyptien déchu affichent un militantisme bruyant en public pour plaire aux supporters de la cause palestinienne et avouent en privé ne chercher qu'haranguer les foules pour préserver leurs intérêts. Dans de double jeu, poursuit l'auteur des Confessions dominicales, ces mauvais joueurs usent et abusent de la réthorique frériste surannée. Pour montrer leurs mensonges éhontés, Abu Wael Al-Rifi cite un haut responsable turc et publie le texte intégral de Morsi alors qu'il était encore en fonction où les deux hommes politiques déclarent leurs flammes à Israël alors qu'ils l'insultent devant les caméras en pleurant le sort des Palestiniens. Abu Wael clôt sa chroniqueur en montrant le contraste qui existe entre la position claire du Maroc avec celle d'autres pays. Le Royaume a le mérite d'avoir un seul langage avec toutes les parties, celui de la franchise et de la transparence, conclut-il, en donnant comme preuve la récente position marocaine envers Israël dont le Souverain a tenu à en donner tous les détails en avant-première au Président palestinien.