Les prix exorbitants pratiqués par certaines cliniques privées pour le traitement du coronavirus font réagir l'ANAM Lors d'une réunion tenue le 24 novembre avec les différents représentants des différents acteurs du secteur national de santé, l'ANAM a décidé de sanctionner trois cliniques privées. La décision a été le fruit d'une enquête sur le terrain. L'ANAM a confié le travail à des commissions d'inspection et de contrôle. Résultat : les cliniques pointées du doigt ne respectent par la TNR. Elles sont donc sanctionnées pour pratiques abusives de surfacturation et pour obligation de chèques de garantie aux patients souffrants du nouveau coronavirus. Les fraudeurs sont donc contraints de restituer les montants reçus aux patients victimes de ces abus. Révision de la TNR A l'issue de la rencontre de l'ANAM avec les différents organismes gestionnaires, notamment la CNOPS, la CNSS, et les représentants de l'Association nationale des cliniques privées du Maroc, du syndicat national des médecins du secteur libéral et du collège syndical national des médecins spécialistes privés, il a été décidé également de revoir la tarification nationale de référence appliquée pour le traitement de la maladie du coronavirus. Ce scénario, précise l'ANAM, fera l'objet d'une évaluation et d'une étude d'impact qui seront confiées à une commission mixte avant d'être soumis pour validation à la commission permanente de suivi. L'objectif comme nous le précise l'ANAM, est de procéder à une amélioration de la tarification en cours. —