La justice néerlandaise a décidé de maintenir le kick-boxeur Badr Hari en détention jusqu'à son procès, prévu en janvier 2013. Le sportif marocain, accusé de neufs délits de violence dont une tentative de meurtre, avait été remis en liberté provisoire vendredi. La justice avait accepté de le libérer jusqu'à son procès, à condition qu'il n'ait aucun contact avec les victimes et les témoins, à l'exception de sa compagne Estelle Cruijff, et lui avait interdit de se rendre dans des restaurants, boites de nuits, hôtels et autres lieux de divertissement. Badr Hari n'aurait respecté aucune de ces deux conditions. Le boxeur aurait eu des contacts avec au moins deux témoins et se serait rendu dans un restaurant lundi. Pourtant, Hari affirme qu'il s'agit d'un malentendu. Les témoins en question seraient des amis du couple, venus fêter sa libération au domicile d'Estelle Cruijff. Ce n'est qu'après coup, que Badr se serait rendu compte de son erreur. Quant à son dîner avec sa compagne dans un restaurant d'Amsterdam, Badr Hari, visiblement déçu, affirme qu'il ne savait pas que cela faisait partie des lieux visés par le juge. N'ayant pas respecté les deux conditions de sa libération, Badr Hari, qui risque jusqu'à 12 ans de prison, ne pourra plus bénéficier de liberté provisoire avant son procès.