Auteur de prestations convaincantes à chacune de ses sorties, Younes Belhanda commence à se faire une place de choix dans le Paysage Footballistique Français (PFF). Pour Foot Mercato, le joueur a accepté de revenir sur son parcours, ses ambitions aussi bien en club qu'en sélection, sans oublier de faire le point sur son avenir. FM : Pour vous présenter brièvement, quelles sont vos principales caractéristiques sur le terrain ? YB : Je suis un joueur très travailleur, bosseur. À la base, je suis milieu défensif. Je joue aussi en attaque en tant qu'ailier droit. J'essaye de faire de mon mieux pour être au service de l'équipe. À quel poste vous sentez-vous le plus à l'aise ? YB : À la base, je me sentais mieux au milieu du terrain vu que je suis formé au milieu de terrain. Mais quand le coach me fait jouer ailier droit, ça se passe bien pour moi aussi. Je suis donc à l'aise dans les deux postes, mais je dirais quand même plus au milieu. Quels sont vos objectifs pour cette deuxième partie de saison ? YB : Personnellement, c'est de ne pas faire comme l'année dernière parce que j'avais bien commencé et après on m'avait moins vu au milieu de la saison, j'avais eu un gros coup de mou. Donc je veux essayer d'être toujours au top dans mes performances. Après, en ce qui concerne l'équipe, c'est le maintien du club dans l'élite du foot. Et après, dès qu'on atteindra le maintien, jouer le haut du tableau. Que vous a apporté René Girard depuis son arrivée à la tête de l'équipe ? YB : C'est lui qui m'a mis dans le bain directement, qui m'a fait confiance. Il m'a amené directement de la CFA à la Ligue 1. Un avenir international sous le maillot du Maroc Vous avez opté pour la nationalité marocaine. Pourquoi avoir fait ce choix ? YB : C'est un choix de cœur que j'ai fait. Le Maroc, j'y pense depuis que je suis dans le football. Mes parents sont Marocains, ma famille est d'origine marocaine, c'est donc une grande fierté pour moi. Pour beaucoup de joueurs ayant la doublé nationalité, le choix entre les deux sélections est un casse-tête. En a-t-il été de même pour vous ? YB : Non, ça n'a pas été un choix difficile parce que j'ai du sang marocain. Il fallait choisir entre la France et le Maroc, c'est vrai que je me suis posé des questions. Mais en jeunes, je n'avais pas de sélections en France donc je n'avais pas de compte à rendre à qui que ce soit. C'est un choix qui s'est fait rapidement. Un choix que vos coéquipiers montpelliérains Karim Aït-Fana et Abdelhamid El Kaoutari ont eux aussi fait. En aviez-vous discuté entre vous ? YB : Oui, on en a discuté entre nous. Avec Abdelhamid, on avait fait la démarche avant Karim. Abdelhamid et moi avons fait les démarches en même temps. Karim nous a rejoint un peu après. Mais c'est un choix que chacun a fait personnellement. Quelles sont vos ambitions avec la sélection marocaine ? YB : Mon ambition, c'est d'intégrer la sélection nationale, de travailler pour être dans cette équipe et de tout donner pour arriver à la Coupe d'Afrique des Nations. Montpellier, son club de cœur Où en êtes-vous contractuellement avec Montpellier ? YB : J'ai prolongé mon contrat de deux ans donc j'ai encore quatre ans de contrat. C'est mon club formateur, c'est là que j'ai tout appris. Pouvoir faire quelque chose dans mon club formateur, c'est une grande fierté pour moi. Comptez-vous donc rester dans l'Hérault sur la durée ? YB : J'ai encore quatre ans de contrat. Je dois progresser encore parce que je ne suis qu'un jeune professionnel. J'ai encore tout à apprendre et c'est à Montpellier que je peux faire tout ça. Avez-vous un plan de carrière déjà bien défini ? YB : Non parce qu'on ne sait pas ce qui peut arriver demain. Il faut donc vivre au jour le jour. Je veux être bon avec mon club, donner le plus possible et ne pas avoir de regrets dans mon club. Y a-t-il un championnat à l'étranger qui vous plairait ? YB : Comme pour tout joueur, c'est l'Angleterre. C'est l'un des meilleurs championnats au monde et ça me plairait de jouer là-bas. Mais pour le moment, ce n'est pas encore la question.