Depuis quelques mois, les coachs locaux sont la nouvelle tendance des sélections africaines. En moins d'un mois Ibrahim Kamara, Faouzi Benzarti, Djamel Belmadi ont tous été nommés à la tête de leurs équipes nationales respectives.Les nominations d'entraîneurs locaux aux commandes des sélections africaines de football s'enchaînent. La tradition n'est plus ce qu'elle était, et les sorciers blancs ne se sont plus appelés à la rescousse des équipes nationales du continent. Décortiquons cette nouvelle tendance: en moins d'un mois Ibrahim Kamara, Faouzi Benzarti, Djamel Belmadi et finalement Emmanuel Amunike ont tous été respectivement nommés à la tête de la Côte d'Ivoire, de la Tunisie, de l'Algérie et de la Tanzanie. C'est un changement de fond puisque la professionnalisation de la CAF et l'amélioration de la qualité de la formation des managers avec la création du diplôme CAF pro, équivalent d'un certificat d'entraîneur A de l'UEFA, donne plus de crédibilité aux cadres locaux. L'Afrique croit de plus en plus en elle-même et en ses enfants. D'autres pays ont misé depuis quelques années déjà sur leurs « sorciers noirs », à l'instar du Sénégal avec Aliou Cissé et le Congo avec Florent Ibenge. Mais tout le monde ne marche pas dans la même direction. Exemple, le Maroc a résilié en 2016 le contrat de Badou Zaki pour faire signer l'expérimenté Hervé Renard, au palmarès conséquent (2 Coupes d'Afrique des Nations). À la clé, une qualification pour la Coupe du Monde 20 ans après France 98, en attendant la CAN2019. Notons cependant que le Cameroun vient d'engager Clarence Seedorf, un Néerlandais, comme coach des Lions Indomptables. Un coup de poker?es équipes africaines misent désormais sur des entraîneurs locaux : Côte d'Ivoire : Kamara Ibrahim Algérie : Djamel Belmadi Tanzanie : Emmanuel Amunike Tunisie : Faouzi Benzarti Sénégal : Aliou Cissé RD Congo : Florent Ibenge