Le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa; était l'invité de Jalal Bouzrara sur Médi 1 Tv mercredi soir. L'occasion pour lui de faire le bilan de la participation du Maroc au Mondial 2018 et d'annoncer ce que la fédération avait l'intention d'entreprendre. Mais il a aussi parlé d'Hervé Renard, le sélectionneur de l'équipe nationale. Fouzi Lekjaa a d'abord déclaré que ce qui a été fait par les supporters marocains en Russie est exceptionnel. "Ce sera difficile de faire aussi bien dans le futur. Le monde entier a constaté que nous avons de supporters exceptionnels", a indiqué le président de la FRMF. Il a ensuite insisté sur le fait que l'équipe nationale a prouvé, durant ce Mondial, que son niveau était à la hauteur des plus grandes nations du football. "C'est vraiment dommage de ne pas avoir passé le premier tour. Nous en avions les moyens, mais nous avons prouvé que nous avons une grande équipe", a insisté Lekjaa. En revanche, l'arbitrage lors de cette Coupe du monde était "très médiocre" déplore Lekjaa. "Je l'ai dit au président la FIFA, de vive voix et par écrit. "Il n'est pas concevable que la FIFA investisse des milliards pour que la technologie puisse réduire les erreurs d'arbitrages et, qu'au final, ce soit pire qu'avant. A quatre reprises durant un seul match, nous n'avons pas bénéficié de l'arbitrage vidéo. La FIFA doit prendre les choses plus au sérieux, sinon les changements qu'elle a mis en place vont nous renvoyer en arrière". Ainsi, la FRMF a décidé de saisir la FIFA, vidéos à l'appui, afin de prouver que l'arbitrage n'était pas à la hauteur. "J'ai vécu plusieurs sensations avec l'équipe nationale durant le Mondial. Les Lions de l'Atlas ont réussi à passer à un niveau où ils avaient battu de grandes équipes africaines, à un niveau où ils ontdérangé des équipes comme l'Espagne et le Portugal", rappelle encore Lekjaa qui estime que c'est aussi le manque d'expérience dans de grandes compétitions comme la CAN ou le Mondial pour plusieurs joueurs, qui n'a pas aidé l'équipe nationale. Le président de la fédération a ensuite évoqué les prochains rendez-vous importants des Lions de l'Atlas: CAN 2019, CAN 2021 et la Coupe de monde 2022. "Il faut donc poursuivre sur notre lancée, participer à la CAN et se qualifier pour le prochain Mondial…Maintenant, personne n'est indispensable à l'équipe nationale. Nous avons réussi à hisser notre niveau de jeu et il faut encore progresser. Hervé Renard a un contrat jusqu'en 2022. S'il souhaite quitter l'équipe nationale, un autre entraîneur prendra sa place et poursuivra le travail effectué. Même chose me concernant. Il ne faut pas de rupture avec ce qui a été construit. Que ce soit Hervé Renard ou quelqu'un d'autre, il faut poursuivre notre stratégie", a-t-il conclu.