Présent à Casablanca, la semaine dernière, à l'occasion d'une conférence-débat sur la géopolitique du football, le spécialiste français de l'histoire du ballon rond, Paul Dietcshy, a évoqué la candidature du Maroc à l'organisation de la Coupe du monde 2026. Répondant aux questions du «Matin», le spécialiste français a affirmé que la candidature marocaine était légitime et que le dossier gardait toutes ses chances à condition que les pays du Sud votent massivement pour le Maroc, en juin. Alors que le doute persiste sur un éventuel favoritisme de la FIFA pour le dossier de candidature nord-américain pour l'organisation la Coupe du monde 2026, le Maroc continue d'obtenir les soutiens d'une grande majorité de pays, surtout du Sud. Présent à Casablanca, la semaine dernière, à l'occasion d'une conférence-débat sur la géopolitique du football, le spécialiste français de l'histoire du ballon Rond, Paul Dietcshy, est revenu sur la spécificité de cette Coupe du monde qui favorise des Etats continents et des organisations tripartite au détriment des pays du Sud.
«C'est clair que les pays du Sud ont eu beaucoup moins de Coupe du monde à organiser, surtout les pays africains. Si on prend l'exemple de l'Afrique du Sud qui a obtenu l'organisation de la Coupe du monde 2010 pour des motifs purement politiques au détriment d'une candidature marocaine plus légitime, les autres pays d'Afrique sont moins favorisés» a-t-il estimé au micro du «Matin», en affirmant que la nouvelle configuration de la Coupe du monde favorise les grands pays. «Une Coupe du monde à 48 avantage plus des Etats continents, on peut imaginer que la FIFA pensait à la Chine, ainsi qu'aux candidatures multiples.
Mais en même temps, comme l'attribution revient désormais au vote des pays membres au congrès de la FIFA, il peut y avoir une union des pays du Sud, des pays africains d'abord, des pays européens qui sont en faveur du Maroc pour que cette candidature réussisse», a-t-il assuré. Concernant une probable élimination du Maroc par la Tast Force avant le vote, le spécialiste français a estimé que la FIFA n'a pas intérêt à renouer avec de vieilles pratiques qui pourraient nuire encore plus à sa réputation. «Il me semble que pour la FIFA, il vaut mieux qu'il y ait deux candidatures. Cela me semblerait extrêmement maladroit de la part de l'instance internationale de faire cela, ça prouverait que rien n'a changé et que certaines pratiques ont la vie dure», a-t-il conclu.