L'adjoint du sélectionneur national, Mustapha Hadji, est revenu avec le Guardian sur le parcours du Maroc à la Coupe du monde 1998 en France. Il évoque aussi le match décisif qui oppose ce samedi les Lions de l'Atlas à la Côte d'Ivoire. La dernière participation du Maroc à une Coupe du Monde remonte à l'édition 1998. Après un nul inaugural 2-2 face à la Norvège (Mustapha Hadji avait ouvert le score), les Lions s'inclinent lourdement face au Brésil (3-0), avant de s'imposer sur ce même score contre l'Ecosse. Un résultat qui n'a cependant pas permis à l'équipe nationale d'accéder aux huitièmes de finales, la faute à une victoire arrachée par la Norvège dans les dernières minutes contre le Brésil, tenant du titre (2-1). "C'est la loi du football. Vous n'avez d'autre choix que de l'accepter", déclare Mustapha Hadji, dans un entretien accordé au Guardian. "Nous aurions pu nous qualifier pour au final être sévèrement punis au second tour, et les gens auraient tout oublié. Mais nous avons proposé un très bon football et ça restera gravé à jamais dans les cœurs des Marocains", poursuit l'ancien joueur du Deportivo La Corogne. Recruté par la Fédération royale marocaine de football en 2014 pour assister le sélectionneur national de l'époque, Baddou Zaki, Mustapha Hadji dit avoir été invité par Hervé Renard à garder son poste, à son arrivée en 2016. "J'ai beaucoup appris à ses côtés. Plus que des collègues, nous sommes des amis qui partageons les mêmes idées sur le football", affirme-t-il. Le Ballon d'Or africain 1998 ne tarit pas d'éloges sur le Français. "Il a fait un excellent travail. Observez vous-même l'atmosphère chez les joueurs. Nous avons pu leur insuffler de la passion de façon très professionnelle. Parfois, la qualité technique n'est pas suffisante", dit-il avant d'ajouter que "les joueurs sont conscients qu'ils peuvent entrer dans l'histoire du Maroc à travers la qualification pour la Coupe du Monde 2018". Mustapha Hadji s'attend à "90 minutes de bataille", samedi face à la Côte d'Ivoire. "Même si Hervé Renard sait tout sur les joueurs ivoiriens, ça ne nous facilite pas la tâche", observe-t-il. "Au Maroc, le football est la deuxième religion après l'islam. Si nous réussissons samedi, ce sera la première qualification à une Coupe du monde depuis l'accession du roi (Mohammed VI) au trône. Ce serait le meilleur cadeau que nous puissions lui offrir", espère-t-il. La dernière participation du Maroc à une Coupe du Monde remonte à l'édition 1998. Après un nul inaugural 2-2 face à la Norvège (Mustapha Hadji avait ouvert le score), les Lions s'inclinent lourdement face au Brésil (3-0), avant de s'imposer sur ce même score contre l'Ecosse. Un résultat qui n'a cependant pas permis à l'équipe nationale d'accéder aux huitièmes de finales, la faute à une victoire arrachée par la Norvège dans les dernières minutes contre le Brésil, tenant du titre (2-1). "C'est la loi du football. Vous n'avez d'autre choix que de l'accepter", déclare Mustapha Hadji, dans un entretien accordé au Guardian. "Nous aurions pu nous qualifier pour au final être sévèrement punis au second tour, et les gens auraient tout oublié. Mais nous avons proposé un très bon football et ça restera gravé à jamais dans les cœurs des Marocains", poursuit l'ancien joueur du Deportivo La Corogne. Recruté par la Fédération royale marocaine de football en 2014 pour assister le sélectionneur national de l'époque, Baddou Zaki, Mustapha Hadji dit avoir été invité par Hervé Renard à garder son poste, à son arrivée en 2016. "J'ai beaucoup appris à ses côtés. Plus que des collègues, nous sommes des amis qui partageons les mêmes idées sur le football", affirme-t-il. Le Ballon d'Or africain 1998 ne tarit pas d'éloges sur le Français. "Il a fait un excellent travail. Observez vous-même l'atmosphère chez les joueurs. Nous avons pu leur insuffler de la passion de façon très professionnelle. Parfois, la qualité technique n'est pas suffisante", dit-il avant d'ajouter que "les joueurs sont conscients qu'ils peuvent entrer dans l'histoire du Maroc à travers la qualification pour la Coupe du Monde 2018". Mustapha Hadji s'attend à "90 minutes de bataille", samedi face à la Côte d'Ivoire. "Même si Hervé Renard sait tout sur les joueurs ivoiriens, ça ne nous facilite pas la tâche", observe-t-il. "Au Maroc, le football est la deuxième religion après l'islam. Si nous réussissons samedi, ce sera la première qualification à une Coupe du monde depuis l'accession du roi (Mohammed VI) au trône. Ce serait le meilleur cadeau que nous puissions lui offrir", espère-t-il.