Bilan très moyen pour ne pas dire assez faible à ce jour pour le technicien belge Marc Wilmots à la tête des Eléphants Ivoiriens qu'il mène depuis le 21 Mars 2017 en remplacement du français Michel Dussuyer remercié après son élimination de la CAN 2017 par les Lions de l'Atlas de son compatriote, Hervé Renard. Pourtant, Marc Wilmots avait promis de mener les Eléphants pour de grands résultats et de grands rendez-vous, mais celui qu'on surnomme "Ville morte" chez les pachydermes, est déjà assis sur une chaise éjectable. "Quand je prends une affaire, je suis le seul patron à bord (...) je fais ma route, je fais ce que je veux" précisait-il en mars dernier après sa nomination. Seulement, la réalité africaine est autre et 7 mois plus plus tard, observateurs et joueurs critiquent son manque de psychologie et son manque d'expérience africaine. Sa gestion humaine a rapidement montré ses limites lors qu'il désigné désigné Serge Aurier, capitaine des Eléphants sans consulter ou tenir compte des anciens et des cadres. S'en est suivi une lutte interne qui a vu la contestation des internationaux et des anciens qui n'ont pas compris ce choix au détriment de Gervinho ou Serey Dié qui ont préféré décliner la convocation pour le match contre la Guinée Celui qui a déclaré vouloir mener les pachydermes à la baguette, s'est vu contraint de calmer les esprits en donnant le brassard de capitaine au plus capé des joueurs présents, à défaut à Aurier. "Pour l'instant, il n'y a rien de catastrophique. Cela m'a permis de voir des joueurs à certains postes dans des conditions difficiles. Ce qui compte c'est d'aller de l'avant et avec qui on va y aller. Je n'ai pas eu peur de ce qui est arrivé et j'ai même envie d'aller plus loin" a-t-il déclaré avant son voyage à Libreville pour y affronter le Gabon Avant ce déplacement périlleux, Marc Wilmots avait débuté par deux cuisantes défaites contre le Pays-Bas (5-0) au mois de juin pour son premier match et contre la Guinée (2-3) lors des qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations. Le technicien Belge a encaissé huit buts pour seulement deux marqués avant d'affronter le 2 septembre les Panthères du Gabon contre lesquels il a obtenu une belle première victoire le 2 septembre en s'imposant 0-3 dans le groupe C des qualifications au Mondial 2018 dont il était le leader par procuration. 3 jours après cette première victoire, Wilmots et les siens n'ont pas confirmé à domicile en s'inclinant contre ces même Panthères 1-2 alors que les visiteurs étaient réduit à 10 durant la 2ème mi-temps. - La composition avec laquelle Marc Wilmots a obtenu sa seule victoire à ce jour : Gbohouo – Aurier, Kanon, Bailly, A. Traoré - Kessié, Seri – Gervinho, Kalou, Gradel - Doumbia (C) - La composition avec laquelle Marc Wilmots a arraché le nul contre les Aigles à Bamako : Gbohouo – Aurier (C), Kanon, Bailly, - Konan, Seri – Gbamin, Kissié, Kodjia, Cornet - Assalé Contre le Maroc ce 11 novembre, Marc Wilmots multiplie les contacts pour s'assurer la présence de Kalou et Gervinho ainsi que celle de ses deux buteurs à Libreville, Gradel et Doumbia, tous les 4 absents à Bamako pour diverses raisons. On notera que 2 des 6 joueurs alignés contre le Gabon et le Mali seront absents contre les Lions de l'Atlas, il s'agit de Bailly et de Séri, le premier est sanctionné alors que le second s'est blessé la semaine dernière et sera exempt pour plusieurs semaines. Autant dire que si ces ténors ne répondent pas présents, Wilmots pourrait aligné une équipe inédite avec seulement 3 joueurs ayant participé aux deux dernières rencontres, Gbohouo, Aurier et Kanon. Tous ces constats contrastent avec l'image de sérénité que les Ivoiriens veulent présenter alors que la situation de Wilmots parait compliquée. Le technicien Belge, qui ne veut pas d'adjoint Ivoirien dans son staff, en l'occurrence Kolo Touré, risque de trouver toute la peine du monde pour convaincre certains cadres, comme Doumbia, Gradel ou encore Gervinho ou Bony, à répondre à sa convocation alors qu'il refuse d'être assisté par leur ancien Capitaine, Kolo Touré apprécié et très respecté chez les pachydermes.