La responsable de la communication de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Laurence Fotso, a informé le public par voie de communiqué que la Confédération africaine de la discipline (CAF) a transmis à l'instance locale «le cahier de charges de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) ‘'Cameroun 2019'' dans son nouveau format à 24 équipes». Cette formalité rentre dans le cadre des nouvelles règles liées à ladite compétition, décidées le 20 juillet dernier au siège confédéral du Caire (Egypte), déplaçant le tournoi de janvier-février à juin-juillet et l'augmentant de 8 équipes. Cette annonce, note-t-on, constitue une évolution dans les rapports entre la FECAFOOT et la CAF, devenues exécrables depuis une semaine et la déclaration du président de la 2ème instance citée, Ahmad Ahmad, qui a affirmé qu'«en l'état actuel des choses, aucun site au Cameroun n'est en mesure d'accueillir la Coupe d'Afrique des nations de football». La Fédération s'est ainsi dite «vivement préoccupée par le fait que ces propos soient tenus avant même que la première mission d'inspection de la CAF, prévue du 20 au 28 août 2017, n'ait effectué le déplacement du Cameroun». Evoquant des propos non conformes à la réalité, la FECAFOOT constatait que ces affirmations étaient conformes «aux rumeurs persistantes sur l'existence d'une conspiration visant à retirer au Cameroun l'organisation de la CAN 2019 au profit d'un autre pays». «(...) il est en effet particulièrement curieux qu'il ait été décidé que les réformes récentes opérées dans l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations de football, s'appliquent immédiatement pour la CAN 2019. Une telle situation, qui remet unilatéralement en cause le cahier de charges précédemment conclu entre le Cameroun et la CAF, équivaut à un changement des règles du jeu en cours de match. Pourtant, une jurisprudence constante veut que les modifications dans le déroulement d'une compétition ne s'appliquent pas à celle devant être organisée immédiatement après leur adoption », s'était alors insurgé le président de la Fédération, Tombi à Roko Sidiki.