La crise financière que vit le club du Raja de Casablanca a atteint un stade qui met en péril la stabilité du club qui s'apprête à entrer dans l'une des périodes les plus sombres de son histoire. Tous les compteurs du club vert sont au rouge. La fâcheuse tendance de l'ancien bureau, ou plutôt de l'ancien président, Mohamed Boudrika, à dépenser plus qu'il ne gagnait, notamment pour les transferts onéreux, a fini par provoquer la crise. La Fédération Royale Marocaine de football est en partie à son tour responsable, puisqu'elle n'a pas mis en place un système de contrôle de gestion des finances des clubs. Aujourd'hui, le Raja se retrouve avec une trentaine de litiges sur le dos qu'il va devoir régler. En plus des joueurs nationaux congédiés alors qu'ils étaient encore sous contrat, le Raja devra également faire face à plusieurs litiges avec des joueurs étrangers qui ont saisi la FIFA et ont eu gain de cause.
Concernant les salaires et les primes, le club doit à ses joueurs 500 millions de centimes. Les joueurs qui furent recrutés cette saison n'ont à leur tour pas encore perçu la prime de signature. L'entraîneur M'hammed Fakhir a beau joué le rôle du pompier pour apaiser les esprits et sommer ses hommes de patienter d'avantage mais la patience du "général" semble être arrivée au bout. Les joueurs donnent au président Hasbane jusqu'au prochain match pour trouver une solution sinon ils entreront en gréve.