La politique de recrutement du Raja a buté sur le cas Mabide, le joueur du Difaa El Hassani Jadidi. Le joueur a signé un contrat de trois années avec les Verts, tandis que le DHJ réclame l'invalidité de ce transfert. Selon les Jdidis, Mohamed Boudrika aurait commis sa première erreur en tant que nouveau président du Raja. Les transferts des joueurs au Maroc connaissent encore des problèmes. Dernier en date, celui de Vivien Mabide, le centrafricain du Difaa El Hassani d'El Jadida. Le joueur, annoncé un temps au Raja de Casablanca pour trois ans, s'est vu contester sa transaction par son club. Mohamed Boudrika, le président du Raja, selon les Jdidis, a commis sa première erreur en tant que nouveau président du club rajaoui. Les raisons de ce refus : Vivien Mabide est encore lié au club de Doukkala avec un contrat qui court jusqu'en 2014 et la direction du Difaa avait signifié son refus et son mécontentement vis-à-vis de la direction du Raja via un communiqué officiel. Le Raja, pourtant, est un club professionnel, et ne peut tomber dans de pareilles situations. Le club a déjà recruté treize joueurs cette saison depuis l'arrivée de Boudrika et en accord avec l'entraineur du club M'hamed Fakhir. Mais ce dernier cas a été considéré comme un faux pas. L'affaire, selon les rumeurs, serait un malentendu provoqué par l'agent du joueur qui l'a proposé au Raja. Le Difaa a notifié que si le Raja persiste dans sa demande, il serait dans l'obligation de porter son affaire devant les plus hautes instances tranchantes dans les litiges des transferts, à savoir la Fédération royale marocaine de football ainsi que la FIFA. Dénouement Le cas de Vivien Mabide est en route pour se dénouer. Les dirigeants du Difaa d'El Jadida auraient trouvé un accord avec leurs homologues du Raja. D'autant plus que l'entraineur du club, Jaouad El Milani, aurait mis le joueur sur la liste des départs. Les Jdidis ont demandé à ce que le Raja verse un montant de 200 millions de centimes en contrepartie du joueur plus deux joueurs du club : Abdessamad Ouhaki et Samir Malcuit. Mohamed Boudrika, le président du Raja, est dans une mauvaise posture concernant ce cas de figure. Et l'entente avec le club d'El Jadida n'est que la confirmation qu'il faisait fausse route. Cas de Senhaji Ce n'est pas la première fois, depuis le début du marché des transferts cette saison, que le Raja tombe dans ce cas de litige. Le cas de Mabide est le second pour les Verts dans l'ère du professionnalisme. Avant Vivien Mabide, il y a eu le cas de Sanhaji, qui joue au club. Le Raja voulait l'échanger contre Chtaibi, le joueur du MAS. Sanhaji a émis son refus et a déclaré qu'il refusait ce transfert, et qu'il avait signé un contrat professionnel avec le club. Sanhaji était dans son droit, puisque le contrat professionnel signé le liait au club pour encore quelques années, et que lui seul avait la possibilité de décider de son sort. Aux dernières nouvelles, le joueur aurait rencontré le président Boudrika pour trouver une solution. Les «Smasria» de joueurs existent encore Ces cas prouvent encore, qu'au Maroc, malgré le semblant vent de professionnalisme, la question des transferts des joueurs reste encore floue, et que les «Smasria» de joueurs existent encore. Les agents officiels de joueurs devront faire plus attention puisque c'est leur image qui est altérée lors de ces transactions suspectes. C'est pour cela que la FIFA avait précédé tout le monde en instaurant le TMS, système de régulation des transferts, une plate forme en ligne qui permet une transparence totale sur les transferts des joueurs. * Tweet * * *