Mohamed Ihattaren a été durement touché par la réflexion du technicien Gertjan Verbeek à la suite de l'achat de sa voiture. Aujourd'hui, le jeune marocain a commenté pour la première fois les déclarations de l'entraîneur Grincheux Verbeek. Le meneur de jeu du PSV est apparu ce jeudi dans une vidéo du Youtubeur, Brahim Lakhal. « J'ai toujours travaillé dur pour cela, » répond Mohamed Ihattaren aux paroles de Verbeek. « C'était en fait un rêve devenu réalité pour moi, j'adore les voitures. Je m'en fiche vraiment. Je ne fais rien du tout pour avoir l'air tape-à-l'œil. Il y a beaucoup de réactions positives et négatives, mais vous en avez à chaque décision que vous prenez. Peu m'importe ce que dit Gertjan Verbeek. Je pense qu'il aurait pu le dire différemment et mieux, » estime Ihattaren. Cette semaine, le PSV a annoncé que ces joueurs, dont Ihattaren, avaient accepté une réduction de salaire de 20% en raison de la crise corona. « Je pense que c'est bien, » souligne le jeune néerlando-marocain. « Cela n'a pas vraiment d'importance pour moi. Je veux juste recommencer à jouer au football le plus tôt possible. Si cela se fait au prix d'un petit salaire, je suis certainement d'accord. En fin de compte, il s'agit aussi d'aider les autres.« Dans la vidéo ci-dessous, Mohamed Amine Ihattaren parle également de sa relation avec sa mère. « Je dois toujours remettre mon téléphone au rez-de-chaussée vers 21 heures, pour que je puisse passer une bonne nuit, » explique le jeune homme de 17 ans. « Il ne devrait pas y avoir de téléviseur, d'ordinateur ou de téléphone dans ma chambre. À quoi sert un téléphone pour dormir ? D'abord, je dois expliquer pourquoi ramener le téléphone à l'étage. Maintenant je pense que je n'en ai pas besoin de toute façon« . Rappelons qu'en janvier, Mohamed Ihattaren s'était insurgé sur le traitement réservé aux jeunes marocains possédant des bolides. « Ça arrive presque tous les jours, dans la rue, devant chez ma mère, partout. Et puis il y a la police aussi. Depuis que j'ai mon permis de conduire je me fait arrêter quasiment tous les week-ends. Surtout à Eindhoven, à Utrech (sa ville de naissance) un peu moins ».