Naples semblait être l'opportunité de votre carrière mais malheureusement vous n'avez évoluer qu'à sept reprises avec le club en championnat et quatre en Europa League, quelle est la raison de cet échec ? L'ambiance était magnifique et l'entraîneur à l'époque, Walter Mazzari (ndlr : désormais entraîneur de l'Inter Milan) m'appréciait. Mais la concurrence était difficile avec un Marek Hamsik qui a fait une saison tout simplement excellente Au milieu de terrain, vous jouez juste derrière les attaquants et plus dans l'axe pour devenir le vrai dépositaire du jeu de votre équipe ? C'est bien cela ? En fait, je préfère être positionné juste derrière les attaquants mais à Torino, le dépositaire du jeu se trouve plus bas sur le terrain avec un milieu renforcé à trois. Mais ce qui est bien, c'est qu'on me laisse de l'espace et de la liberté pour exprimer mon jeu. Quel était votre idole quand vous étiez enfant ? Zidane. A l'entraînement, j'essayais d'imiter ses gestes et son élégance sur le terrain. Vous avez évolué en Belgique avec les différentes sélections de jeunes mais ensuite, vous avez opté pour la sélection marocaine. Comment expliquez ce choix ? La Belgique est un excellent pays de football et je lui dois beaucoup dans ma carrière de footballeur. Mais je me sens marocain avant tout. Comment est arrivée votre famille en Belgique ? Mon père est parti de la France pour revenir au Maroc durant une année. Ensuite, il avait le choix entre retourner en France et aller en Belgique. Il a pris l'opportunité de partir en Belgique oû le marché du travail était plus vaste que la France. Il a travaillé à l'usine mais également dans une étable dans un hippodrome. Puis il a connu ma mère, qui est d'origine marocaine mais qui a vécu en Belgique depuis son enfance. Ils se sont mariés et ont eu six enfants : cinq garçons et une fille. Je suis l'avant-dernier. Pensez-vous que l'Europe a fait de vous un joueur différent que celui que vous pouviez être si vous aviez vécu au Maroc ? Absolument. En Belgique, les écoles de football ont des excellentes structures, une assistance développée et une formation sérieuse. En Afrique, cela est complètement différent, car les possibilités de formation sont très rares. Mais en tant qu'homme, je ne pense pas, car j'ai grandi avec la culture et l'éducation « à la marocaine ». Votre fils Adam est-il de confession musulmane comme vous ou de confession catholique comme votre femme ? Il est musulman, car dans ma religion, il est écrit que l'enfant doit suivre la religion suivie par son père. Quelle est la chose que vous aimez le plus en Italie ? Incontestablement, la gastronomie. Si vous deviez partir de l'Italie, quel pays voulez-vous rejoindre pour continuer votre carrière ? « Au Qatar ! … Nan … Plus sérieusement, j'aimerai rejoindre le FC Barcelone, c'est un rêve de jouer pour cette équipe. Je le supporte depuis toujours. »