Le président de la Fifa, Sepp Blatter, a estimé que les Anglais étaient des "mauvais perdants" après la désignation de la Russie et du Qatar comme pays hôtes des Coupes du monde 2018 et 2022. Il a également rejeté les accusations de corruption relayées par certains médias et dirigeants du football britanniques. "Pour être honnête, j'ai été surpris par toutes les réclamations anglaises après la défaite. L'Angleterre, parmi tous les peuples, est la patrie du fair-play", a déclaré le patron de la Fifa à l'hebdomadaire suisse Weltwoche dans une interview publiée dans son édition de jeudi. "Certains se montrent maintenant mauvais perdants", a-t-il affirmé. "Vous ne pouvez pas venir après coup et dire qu'untel avait promis de voter pour l'Angleterre", selon Sepp Blatter. Roger Burden, président par intérim de la Fédération anglaise de football (FA), a retiré la semaine dernière sa candidature à la tête du football anglais, en expliquant qu'il ne pouvait plus faire confiance aux membres de la Fifa. Blatter a expliqué que la réaction des déçus montrait qu'ils n'avaient pas compris son ambition d'élargir les frontières du football. "Je perçois dans certaines réactions un peu de l'arrogance de l'Occident et de ses racines chrétiennes. Certains ne peuvent tout simplement pas supporter que l'on donne à d'autres une chance de changer", selon Sepp Blatter. (Avec agences)