Toutes les questions sur les agents de joueurs et leurs responsabilités dans le déclin de l'équipe nationale ont refait surface après la claque reçue le 10 octobre face au Gabon. Selon une source digne de foi au sein du staff technique de l'équipe nationale qui a préféré garder l'anonymat, c'est un agent de joueurs bien connu qui aurait créé la zizanie à la veille du match et poussé ces joueurs à se rebeller contre les décisions du sélectionneur national, Hassan Moumen. Ce dernier avait décidé pour des raisons tactiques de laisser Youssef Hadji et Jamal Allioui sur le banc de touche. Une décision qui n'était pas du goût desdits joueurs. « Tout allait bien. L'ambiance était bon enfant au sein du groupe. Quand Moumen avait distribué les gilets pour un petit match d'opposition, Hadji et Allioui se sont aperçus qu'ils ne figuraient pas dans la liste des titulaires. Ils ont commencé à créer des problèmes. Hadji est allé directement chez l'entraîneur. Devant les joueurs, il lui a lancé à la figure sans la moindre retenue que s'il ne compte pas le faire jouer, il aurait mieux fait de le laisser avec son club. "Pourquoi vous me convoquez si vous ne voulez pas me faire jouer", a-t-il dit. Allioui, quant à lui, s'est mis à parler à haute voix avec des joueurs en disant que s'il n'est pas titulaire, il n'acceptera pas de s'asseoir sur le banc de touche», nous a indiqué notre source. Après la fin de l'entraînement, le staff technique s'est réuni à l'hôtel pour débattre de la question. Après réflexion, le quatuor du staff technique a demandé à Moumen d'aller voir Hadji pour désamorcer la crise. Mais à la surprise générale, le joueur de Nancy a catégoriquement refusé de rencontrer son entraîneur. Un comportement qui en dit long sur le mépris de certains joueurs pour le staff technique marocain. On aimerait bien savoir s'il aurait eu la même attitude si Pablo Correa décide de le laisser sur le banc. Cette rébellion à laquelle personne ne s'attendait a plombé le moral des troupes et a suscité des questions sur la partie qui aurait influencé les joueurs. Et tous les regards se tournent vers un agent de joueurs qui, selon notre source, aurait orchestré cette révolte. Suite à ces agissements inadmissibles, le staff technique aurait réclamé l'exclusion de certains joueurs, notamment Houcine Kharja, Chammakh, Boussoufa du groupe face au Cameroun et de radier complètement Jamal Allioui de l'équipe nationale. On s'attend donc à voir quatre ou cinq nouveaux renforts face au Cameroun pour donner un sang nouveau à la sélection. Cette dernière a pâti depuis longtemps des agissements de certains professionnels qui n'ont du professionnalisme que le nom. En fait, depuis 2004, ces joueurs n'ont rien réalisé avec l'équipe nationale, ils ne font que défendre leurs intérêts au détriment de ceux du maillot national, estime-t-on. Du coup, nous avons une équipe où il y a des lobbys et où les agents des joueurs font la loi. Du jamais vu dans aucun pays au monde, sauf bien évidemment chez nous. relèvent d'aucuns.