Les groupes FDT et Istiqlal ont saisi l'occasion de la retransmission en direct du «droit d'informer» pour étaler sur la place publique ce qui se passe à l'intérieur de la MAP. La situation à la MAP intéresse enfin les conseillers. Mardi, à la 2e Chambre, les groupes FDT et Istiqlal ont saisi l'occasion de la retransmission en direct sur le petit écran du «droit d'informer» pour étaler sur la place publique ce qui se passe à l'intérieur de l'agence gérée par Ali Bouzerda. Dans des termes assez virulents, Abdelahamid Fatihi, le président du groupe fédéral n'a pas fait dans la dentelle, parlant même de «violations des droits de la citoyenneté à la MAP» et de restrictions aux libertés syndicales. Sur la même longueur d'onde, un conseiller du groupe istiqlalien a tiré à boulets rouges sur la gestion de Ali Bouzerda. Azzabi dans son droit d'informer a tout simplement lu un communiqué de l'UGTM de Hamid Chabat sur ce qui se passe à l'intérieur de la MAP. Durant son intervention de trois minutes, le conseillers a à plusieurs reprises fait référence à son syndicat, l'UGTM. C'est dire que le parti de l'Istiqlal veut rester à l'écart de cette affaire en laissant le premier rôle à son bras syndical. Le conseiller a, à son tour, évoqué les sanctions, affectation des zones lointaines ou une mise aux archives, prises à l'encontre des délégués des journalistes. Le conseiller affilié à l'UGTM a appelé la direction de la MAP à initier un dialogue avec l'ensemble de ses journalistes de la boite. Chose qui pour le moment est loin d'être acquise. Dans leurs interventions, les deux groupes se sont contentés d'émettre un constat des lieux sans exiger aucune mesure pour un retour à la normale à la MAP. Bien avant les conseillers, la presse écrite marocaine a commenté en long et en large la situation sociale à la MAP et ce depuis la nomination, février 2009, de Ali Bouzerda à la tête de cette agence officielle. Certains partis politiques ne sont pas également satisfaits du traitement que réserve la MAP de leurs activités. C'est dire que le front des mécontents de la gestion de l'actuel directeur de la MAP ne cesse de se renforcer. m.j