La Délégation des prisons assure que les cas de grève de la faim sont traités «conformément à la loi». E pinglée sur la situation des prisonniers en grève de la faim, la Délégation générale de l'administration pénitentiaire finit par réagir. Selon les services de Hafid Benhachem, les cas de grève de la faim sont traités «conformément à la loi». L'AMDH, entre autres ONG de droits de l'Homme, a saisi à maintes reprises le Premier ministre pour intervenir auprès des services de la Délégation afin de «sauver la vie des détenus grévistes de la faim». Ceux dits «salafistes» plus particulièrement. Plus d'une centaine d'entre eux avaient, (certains continuent de le faire) observé à maintes reprises une grève de la faim. Mardi, la Délégation décide de sortir de son mutisme. Dans un communiqué relayé par la MAP, la Délégation générale a précisé qu'elle «procède à l'audition du détenu, tente de le convaincre à renoncer à sa décision et de trouver les solutions à ses doléances lorsqu'elles sont raisonnables et justifiées». De même, l'institution explique qu'elle «avise également, dans ce cas, les autorités judiciaires et la famille du détenu en soumettant ce dernier au contrôle médical». Et de préciser que «certains journaux évoquent des cas de grève de la faim annoncés par certains détenus avec exagération et tapage». Et pour conclure, l'institution assure que «la grève de la faim, quel que soit le motif invoqué, s'inscrit dans le cadre de l'expression d'une doléance et ne peut être traitée d'une manière exagérée pour dépasser ce qui est prévu par la loi dans le traitement des doléances des détenus».