Vous êtes ici : Actualités / Edito / Fête de la jeunesse Cette semaine, le Maroc célèbrera la fête de la Jeunesse. Dans cette symbolique, la place du souverain, en tant que représentant de la Nation, mais aussi en tant que repère dans l'histoire, que ce soit sur le temps long ou dans le flot immédiat de l'actualité, est une donnée centrale. Le contrat entre le roi et le peuple est la base de la cohésion du Maroc. Un retour sur les 14 dernières années permet de mesurer les avancées de la société marocaine et, de manière objective, lier les plus grandes d'entre elles à la vision et à la volonté royales. Que ce soit sur le plan économique ou social, les orientations royales se ressentent positivement dans le quotidien de chacun, à commencer par les plus fragiles d'entre-nous. Inutile de rappeler que les réformes ont besoin de temps pour murir et que la volonté d'un homme, fut-il roi, ne peuvent donner leurs fruits que si la majorité des citoyens remplit son rôle, de manière factuelle, en exerçant son droit de proposition et de contrôle afin d'éviter les tentations de détournement de l'effort collectif au profit d'une minorité. Pour que notre pays continue de bénéficier de son statut « d'exception marocaine », nous devons être vigilants et apporter chacun notre pierre à l'édifice avec l'idée première de léguer aux générations futures un pays stable, prospère où règne la justice, la tolérance et où la diversité est respectée sous toutes ses formes. Quant à la critique, qui est fondamentale quand elle est constructive, elle se doit justement de s'exprimer au nom de l'intérêt général et non pas au nom de quelques idées marginales ou hors contexte pour le commun de nos concitoyens. C'est de ce fragile équilibre qu'il est question quand on énonce la moindre idée, la moindre proposition. La fierté que nous pouvons tirer de notre histoire doit alimenter notre vision de notre futur, autour d'un roi éclairé qui a su montrer à chaque fois qu'il est au service du pays et qu'il écoute ce peuple attaché à ses prérogatives auxquelles il donne un écho favorable quand il n'en anticipe pas l'expression.