Vous êtes ici : Actualités / Edito / Fête du Trône Depuis son accession au trône, le roi Mohammed VI a engagé nombre de réformes qui ont permis au Maroc de combler en grande partie le passif des années précédentes avec intelligence et en adéquation avec les attentes prioritaires des Marocains. Avec des initiatives aussi structurantes que celle de l'INDH ou des grands chantiers d'infrastructure, les résultats ont pu être mesurés de manière tangible dans leur vie quotidienne par la majorité des citoyens du pays, aussi bien dans les grandes agglomérations que dans l'arrière pays qui a souvent été oublié auparavant. Le chantier de la nouvelle Constitution qui aura contribué à éviter au Maroc de sombrer dans l'instabilité à l'instar de nos voisins, n'a pas fini d'illustrer son impact sur la marche vers la démocratie. Le récent accrochage entre le parti de l'Istiqlal et son ancien allié au sein de la coalition gouvernementale a été par exemple l'occasion de mesurer la sincérité de l'engagement royal au respect du fonctionnement normal des institutions. En faisant preuve de neutralité devant une mascarade puérile, le roi a adressé un message fort aux acteurs en charge des affaires publiques. En refusant de s'immiscer dans cette chausse-trappe, il a privé les moins matures de nos décideurs politiques de cette tutelle trop facile derrière laquelle ils ont tellement longtemps caché leur incompétence et la motivation de leurs petits calculs. Face à cela, la vision pour le pays par un roi volontaire a servi et continue de servir l'intérêt général qui reste souvent malmené par ceux-là mêmes qui sont censés le protéger. Comme le dit le dicton populaire, une main seule ne peut pas applaudir. Pour que la vision royale, qui est en phase avec les attentes du peuple, puisse livrer sa quintessence, elle a besoin de partenaires solides, honnêtes et engagés dans la même direction. Le résultat des urnes, qui représente cette volonté commune a désigné ceux qui semblent s'y conformer. Il est important pour cela de le respecter et de faire en sorte que l'alliance entre le roi et le peuple ne soit pas détournée par des volontés corporatistes ou clientélistes.