Vous êtes ici : Actualités / A La Une / Taoussi malmené par les Etalons On dirait que Rachid Taoussi se cherche encore et qu'il cherche aussi son équipe type. Le match amical face au Burkina Faso a été un supplice pour l'entraîneur national. Cette même équipe des Etalons, que le Maroc avait battu il y a de cela presque une année et demie 2-0 à Rabat est devenue depuis vice championne d'Afrique en 2013 après sa défaite en finale de la CAN 2013 en Afrique du Sud. Quant aux Marocains, ils ont été éliminés dès le premier tour. La rencontre de Tanger a été une occasion pour Taoussi de renouer avec le public ainsi qu'avec les joies de la victoire : un raté. Le Maroc a perdu son match (2-1) et est sorti tête basse face à une tactique bien exécutée par les hommes du Belge Paul Put. Ce dernier a su se frayer un chemin à travers une défense marocaine molle surtout du côté de Zakaria Bergdich, sociétaire de Valladolid en Espagne, d'où sont arrivés les deux buts du Burkina Faso. La défense composée de Mehdi Benatia, capitaine pour l'occasion, Kaoutari, Begdich et Yassine Jebbour était dépassée par la vitesse et la condition physique des Etalons Burkinabé. Quant à Mohamed Amsif, titularisé dans les cages marocaines pour la deuxième fois après le match face à la Gambie en juin, il a laissé sa place en deuxième période à Yassine Bounou après avoir encaissé le premier but dès la 7e minute. Manque de complicité Après ce match, Rachid Taoussi va certainement revoir la cassette de la rencontre et en déduire les conclusions. Ce qui peut être instructif. Mais avant, lors du match, un entraîneur est amené à faire les changements adéquats pour éviter le pire même dans un match amical. Taoussi, l'entraîneur des locaux, est différent de celui de l'équipe A. Est-ce de sa faute ou celle de la formation alignée ? Taoussi ne devrait-il pas se concentrer sur les locaux ? Avec l'équipe A, le coach national semble toujours dépassé par les évènements. Face au Burkina à Tanger, le public attendait la réaction de l'entraîneur. Belhanda aligné dès le coup d'envoi n'a rien apporté à l'attaque marocaine, composée de Hamdallah, esseulé, en l'absence d'El Arabi. Obbadi et Addoua n'ont pas été meilleurs. L'entrée d'Omar Kadouri et de Zakarya Labyed ont donné un nouveau souffle en milieu de terrain. Kadouri, qui évolue à Torino, a semblé à l'aise et très libre sur son côté, d'ailleurs le premier but est arrivé après une action entamée par Kadouri et conclue par Berrada. C'était la seule réaction efficace du onze nationale. Il a fallu attendre 50 minutes pour assister à cette action collective. Après, l'équipe est retombée dans la cacophonie. Hamdallah a été en dessous de sa moyenne malgré sa combativité. Saidi au milieu et Noussair sur l'aile droite, deux locaux, ont été, presque, les meilleurs éléments de la rencontre. La fin de la rencontre a connu une légère pression des Marocains, mais le Burkina en est sorti indemne. Les Etalons que le Maroc battait facilement il y a quelques années ne sont plus cet obstacle qu'on élimine facilement, contrairement au Maroc qui est devenu, pour les équipes du continent, l'un des obstacles faciles à surmonter.