Vous êtes ici : Actualités / A La Une / Lafarge Monde renoue avec la hausse en 2013 Le numéro un mondial du ciment, Lafarge, a renoué avec les bénéficies après une année 2012 particulièrement difficile. En effet, hormis un chiffre d'affaires défavorable, le bénéfice net des six premiers mois de l'année ressort en évolution pour s'établir à 84 millions d'euro contre un résultat net déficitaire l'année précédente de plus de 20 millions d'euros. Alors qu'il avait commencé l'année dans le rouge avec une contreperformance de 117 millions d'euros marquée par une météo défavorable pour le secteur de la construction, Lafarge Monde est parvenue à multiplié par cinq ses bénéfices au second trimestre et dégager un bénéfice net de 201 millions d'euros. « Au 2e trimestre, le Groupe a plutôt bien résisté dans un environnement défavorable. Les prix sont en hausse, et les résultats de notre plan Performance et Innovation sont en ligne avec notre objectif de 650 millions d'euros d'EBITDA additionnel sur l'année » déclare Bruno Lafont, PDG de Lafarge. Un chiffre d'affaires qui peine à refléter le redressement Pâtissant d'un contexte difficile, au terme du mois de juin, le chiffre d'affaires s'inflige une baisse de 5 % à 7,24 milliards d'euros contre 7,61 milliards une année plutôt. Ce tassement est loué à la baisse des volumes que ce soit au niveau du ciments, du granulat et du béton prêt à l'emploi qui ont été forment affectés par la pénurie temporaire de combustible en Egypte. La hausse des prix mise en œuvre par la société mère dans l'ensemble de ses activités n'a pas pu sauver la mise et atténuer l'impact engendré par la baisse des volumes. L'excédent brut d'exploitation, quant à lui, a accusé un retrait de 14 % pour se chiffrer à 1,3 milliards d'euro contre 1,5 milliards en 2012. Soulignons qu'au 2e trimestre, l'EBITDA a bien résisté malgré des conditions météorologiques défavorables notamment en Amérique du Nord… Les actions « Performance et Innovation », visant à réduire rapidement la dette du groupe de manière significative et renforcer sa structure financière, ont généré respectivement 100 millions et 60 millions d'euros d'EBITDA additionnel au cours du trimestre, soit un total de 260 millions d'euros sur le semestre, en ligne avec les objectifs. Second semestre positif en perspective En termes de perspectives, le groupe s'engage à minimiser son endettement net sous le seuil des 10 milliards d'euro en 2013 avant de le ramener à 9 milliards d'euro en 2014 dans l'espoir de retrouver un meilleur profil de notation. Malgré un début d'année morose, le Groupe prévoit une croissance de la demande de ciment comprise entre 0 et 3 % sur ses marchés en 2013. Notons que ces prévisions sont légèrement en dessous des perspectives initiales qui tablaient sur une hausse pouvant atteindre les 4 %. Les prix, devraient augmenter davantage cette année. De même pour l'inflation des coûts qui devrait se poursuivre, mais à un rythme plus modéré qu'en 2012 grâce à l'évolution positive des prix du charbon et du coke de pétrole. Baisse de 5,6 % du CA de Lafarge Maroc Dans un contexte de marché où les ventes nationales de ciment ont chuté de 12,6 %, les ventes en volume de Lafarge Maroc ont accusé un repli de 10,3 % au 30 juin 2013, selon les chiffres communiqués par sa maison mère. Lafarge Maroc subit de plein fouet la crise dans le secteur. Dans le même temps, l'excédent brut d'exploitation du groupe a reculé de 6,2 % au S1 par rapport à la même période précédente, à 816 millions de dirhams, et le résultat d'exploitation enregistre pour sa part un recul de 10,5 % à 570 millions de dirhams par rapport au premier semestre 2012. Le résultat net consolidé est en hausse de 1,1 % à 491 millions de dirhams. Ces résultats ont eu un effet négatif sur le comportement du titre à la Bourse de Casablanca. Le titre a perdu 3,07 % durant la séance du 29 juillet. Depuis, le début de l'année, la valeur du titre a perdu 25 %.