« En temps de crise comme en période de développement, une entreprise a toujours besoin de cash. En accompagnant cette « Culture Cash » d'un outil informatique adapté, l'entreprise assure son retour surinvestissement, tout en structurant ses équipe et ses process, et en renforçant le travail collaboratif au sein de sa structure.» affirme M. Grégory Desmot, Directeur Général de Sage Maroc. Beaucoup d'entreprises marocaines manquent de performance financière et les quelques entreprises financièrement performantes répondent à cette problématique à travers l'instauration d'un système de cash management. En effet, selon une étude réalisée par le cabinet Masnaoui, le ratio des frais financiers des entreprises marocaines varie entre 5 à 6 % du chiffre d'affaires. Or une entreprise en bonne santé financière doit voir ce ratio compris entre 0,6 % et 1 %. Cette différence signifie qu'un grand nombre d'entreprises marocaines payent jusqu'à 10 fois trop de frais financiers. Ladite étude a été réalisée auprès de 200 clients du cabinet sur la thématiques de gestion financière. « Le cash management, 1ère préoccupation en période de crise » Avec la crise financière et plus précisément la crise de liquidité que connait le Maroc depuis bientôt deux ans, une véritable gestion de la trésorerie au sein des entreprises et des groupes nationaux s'impose afin de maintenir leurs équilibres financiers à court, moyen et long terme. Dans ce contexte, Edit info IT, IT structure au sein de l'Institut Masnaoui, spécialisée en conseil autour des solutions de management et d'amélioration des performances des entreprises, met à la disposition des entreprises marocaines toute son expertise pour les aider à optimiser leurs performances financières à travers la mise en place de bonnes pratiques du métier. Les outils et facteurs clés de succès du Cash management... Afin d'améliorer la performance financière de l'entreprise, il existe des pratiques testées et vivement recommandées parles professionnels en la matière. À travers la mise en place d'une organisation transversale et adéquate et l'instauration d'une culture du « cash » au sein des entreprises. « Malgré la présence de fonctions désignées par la direction générale pour le cash management, en l'occurrence le Directeur Financier et le Cash Manager, il n'incombe pas à ces derniers seuls d'assumer toute la responsabilité pour la réalisation des objectifs de la fonction. Le top management doit inculquer aux différents acteurs internes (achats, commercial, recouvrement, ressources humaines, logistique...) la culture d'optimisation de la trésorerie à travers des procédures et règles de gestion qui visent à réduire au maximum le besoin en fonds de roulement » indique Omar Masnaoui, Directeur Général d'Edit Info IT Pôle Solutions de l'institut Masnaoui, lors de la conférence sous le thème « Optimisation du cash en période de crise » tenue jeudi dernier. Maîtrise des produits et services financiers L'évolution continue du métier de la finance et la crise caractéristique de la période actuelle, incitent les entreprises à solliciter des outils financiers et des conseils spécialisés. Pour répondre à ces attentes, il existe un ensemble de structures équipées pour accompagner les entreprises vers une meilleure gestion de la trésorerie et une optimisation de ses financements parmi lesquelles nous trouvons les banques d'affaires, les cabinets spécialisés, les sociétés de recouvrement, de factoring ou encore de gestion de fonds. Optimisation des systèmes d'information Le cash management, en temps de crise, s'est transformé en outils stratégiques permettant de piloter l'entreprise avec pour objectif principal d'augmenter la liquidité. L'optimisation de la trésorerie s'accompagne le plus souvent par des contraintes de temps et de réactivité auxquelles un système d'information performant et structuré peut répondre. « Le scénario que nous vivons actuellement est celui d'une population à laquelle on coupe l'accès à l'eau. Les personnes malades ou les plus fragiles tombent les premières, mais à terme, personne n'est à l'abri » souligne Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, en évoquant l'impact de la crise financière sur les liquidités des entreprises.