Le marché marocain des services informatiques s'est vu relancé, avec l'amélioration des conditions économiques et l'accroissement des investissements dans de nouveaux projets qui ont nécessité la conception et la mise en œuvre d'environnements informatiques. De nombreuses organisations se sont investies dans l'amélioration de leur systèmes informatiques existants, et d'autres dans la construction de nouvelles infrastructures. Selon une étude d'IDC, cabinet de conseil en marketing et les services, le marché des services IT marocain a augmenté de 8,2% en 2012 pour dépasser les 279 milliards de dollars. Parmi les marchés verticaux, le secteur des services financiers compte pour la plus grande partie des dépenses de services informatiques au Maroc. Les dépenses en services informatiques par ledit secteur ont crû de manière considérable par rapport aux années précédentes, en mettant l'accent principalement sur l'optimisation de l'infrastructure informatique existante grâce à la virtualisation et à la consolidation des data-centers. Les systèmes de backup après sinistre ont également gagné du terrain. Le secteur public est également pionnier dans les investissements en IT suite aux initiatives du gouvernement électronique et l'introduction de services publics fournis sur l'internet. Les PME continuent d'investir Pour les PME, les dépenses globales en technologies de l'information ont progressé de 7,2 % la même année pour s'établir à 25,91 milliards de dollars. Ce chiffre devrait augmenter à un taux de croissance annuel de 8,4 % au cours des quatre prochaines années pour atteindre 35,76 milliards de dollars d'ici 2016. concomitamment à cette croissance, les PME continuent d'améliorer la façon dont ils acquièrent et utilisent la technologie. Les services informatiques représentent une part importante de l'activité des dépenses informatiques des PME. Parmi, les freins aux investissements IT au sein des PME marocaines, les restrictions budgétaires viennent en tête avec 48 % suivi de l'instabilité de l'environnement des affaires avec 24%. Le manque de compétences IT vient en troisième position avec 12 % suivi du manque de confiance des dirigeants des PME en la stabilité des résultats des TIC. En revanche, les dépenses TIC sont stimulées par le désire des PME marocaines à améliorer la profitabilité de leurs entreprises (39 %) et l'amélioration de l'efficience de leurs processus. L'IT est perçu comme catalyseur de l'innovation et support à la productivité et le renforcement des relations clients. Les nouvelles initiatives et projets présentent d'énormes opportunités pour les fournisseurs de services à la fois locales et multinationales d'étendre leur portefeuille de services et d'introduire de nouveaux services gérés. Bien que les investissements dans le matériel ont accéléré leur cadence de progression dans les dernières années, les inquiétudes autour de la sécurité des données et le soutien inadéquat prévalent aujourd'hui.