Le temps d'un séminaire sous-régional, Algériens, Marocains, Mauritaniens et Tunisiens se sont réunis dans la capitale administrative du royaume. Sous l'égide du Bureau Multipays de l'Unesco à Rabat, les 22, 23 et 24 janvier, s'est déroulé un ensemble de travaux sur l'éducation. Plus précisément, les participants se sont penchés sur un « référentiel de compétences » qui permettra aux décideurs de mettre en place un plan de formation des planificateurs, avec un socle commun et des spécificités pour chaque pays. Comme l'a précisé le modérateur de la seconde journée de travail, Phillipe Maalouf, l'objectif est de « mettre à nouveau les modules et programmes de formation ». Ces ateliers s'inscrivent dans le cadre des programmes lancés par l'Unesco pour dynamiser les relations entre les pays arabes qui connaissent, en ce moment, d'importantes réformes. Depuis une année, un travail colossal est en cours en ce qui concerne le « référentiel de compétences », objet du séminaire. Un référentiel à valider et qui prendra en compte les systèmes d'informations statistiques. C'est pourquoi, au terme de ces travaux, les acteurs, experts et responsables souhaitent répertorier les compétences des formateurs et planificateurs, aller vers eux et voir quelles sont les activités réelles. Sur ce dernier point, Bernadette Renaud, experte de l'Unesco, a présenté un exposé, résumé de ses actions sur le terrain dans les pays du Maghreb. Les notions de « compétence », « savoir », fondamentales dans la question de l'éducation et de la formation, ont été clairement définies. Analysant l'activité au service du développement des compétences, B. Renaud a essayé de cerner les éléments d'un référentiel d'activités et de compétences de planificateurs maghrébins. La compétence étant, selon elle, « l'élément de la performance », car « il ne suffit pas de savoir, il faut avoir envie et pouvoir ».